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  • [Discussion] Vos histoires d'horreurs venez les racontez !
« ‹ 3 / 6 › »
[Discussion] Vos histoires d'horreurs venez les racontez !
Fanadeggg
« Citoyen »
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#41
  0
Fofiloune a dit :
^^^^^^^^^ LA VACHE TU VA CROIRE QUE JE VAIS LIRE TOUT CA MAIS TES UNE GRANDE OUFFFF !

fait e que tu veut mais cte histoire est kiffante , ya de l'action et tout
Fofiloune
« Citoyen »
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#42
  0
Chipinet a dit :
Il est de retour...
L'histoire qui suit a été écrite par un détective qui, après avoir analysé les preuves vidéo, témoignages, et l'article qui a été écrit, a développé une histoire. C'est cette histoire.


Il était tard dans la nuit du mardi. Je surfais sur Internet après deux grands cafés pris plus tôt dans la journée; j'étais incapable de dormir. Je visionnais des vidéos inutiles sur Youtube quand je suis tombé sur un titre étrange dans la barre de résultats. Le titre n'était pas en anglais, les formes des caractères ressemblaient à des mots mais je ne pouvais pas tout à fait les déchiffrer. Curieux, j'ai cliqué sur la vidéo.


Soudain des craquements divers et des gémissements ont commencé à se faire entendre dans ma maison. Je fis volte-face et saisis une batte de baseball à proximité, prêt à me défendre. À ma grande surprise, il n'y avait personne chez moi, pas non plus de signe d'effraction. Toutes les portes étaient également verrouillées. J'attendis un moment puis haussai les épaules avant de retourner paresseusement dans ma chambre.


Malgré ma connexion haut débit, la vidéo sur laquelle j'avais cliqué n'avait pas encore chargé. Je re-cliquai dessus encore trois ou quatre fois pour la faire démarrer. Après ce qui sembla être une éternité, la page chargea finalement. Le fond était noir, cachant complètement le texte, à l'exception du nom de l'utilisateur et la description, qui était écrite en rouge. Le nom d'utilisateur était "NightmareSLUMBER" et la description annonçait:


« Combien d'entre vous l'ignore encore ?


Vous n'êtes pas au courant de ma présence démoniaque dans votre vie.


Je vais détruire tout ce que vous représentez.


Misérable lâche.


Je suis toujours là à vous regarder.


Et bientôt vous viendrez vivre avec moi ...


Pour toujours ... »


Je pensai qu'il ne devait s'agir que d'une blague d'un enfant de douze ans, je n'ai pas tenu compte du danger que cela représentait. La vidéo a commencé avec l'image d'un asile psychiatrique abandonné (je découvris plus tard qu'il s'agissait de l'asile de Denbigh). L'image était un long couloir sombre et délabré s'étendant au-delà de la vision. La paroi gauche avait des fenêtres séparées par des colonnes. Le couloir était plongé dans une lumière étrange , haché par les ombres des colonnes. L'obscurité du fond du couloir était d'un noir profond, tel que je n'en avais jamais vu. L'ambiance que cet asile dégageait laissait penser que celui-ci avait été abandonné rapidement et jamais nettoyé.


Durant la première minute de la vidéo, on percevait simplement une image fixe du couloir. Il n'y avait aucun bruit ni mouvement. À environ 1:13, j'ai remarqué un mouvement lent mais définitif à la fin du couloir. La silhouette semblait humaine, mais marchait de manière très étrange. La silhouette a accélérée et du fond du couloir s'est précipitée vers l'objectif de la caméra, la renversant. Au même moment j'entendis une très forte détonation à la porte. On aurait dit que quelqu'un venait de foncer dedans.


J'ai sursauté et attrapé ma souris quand j'ai entendu mon ordinateur planter. L'écran était bleu à ce moment-là, en disant qu'il s'était arrêtée pour des raisons de sécurité. L'écran me fit ensuite prendre note du fait qu'un hacker inconnu venait de pirater mes informations. Mon programme antivirus m'indiqua que l'adresse IP du pirate venait d'une ville dans le nord du Pays de Galles.


Voyant ça je me suis mis à trembler, mes yeux se sont remplis de larmes et ma respiration s'est accélérée. J'ai commencé à entendre quelqu'un gémir de douleur derrière la porte. Je savais que c'était une erreur d'aller voir ce que c'était mais ma curiosité prit le dessus. J'ai regardé par le judas, il n'y avait personne dehors. Malgré ça je pouvais encore entendre les gémissements. Pas question d'ouvrir cette porte.


J'ai tenté de me calmer et j'ai attrapé mon téléphone pour appeler la police, il n'y avait qu'une tonalité d'occupation à la fois sur le téléphone fixe et sur mon portable. Je suis retourné à mon ordinateur pour voir si je pouvais le brancher à un générateur et demander de l'aide de cette façon, j'ai remarqué que l'écran était toujours allumé. En lettre rouge sur un écran noir, on pouvait lire "Go to sleep !".


Un cri perçant retentit alors. On aurait dit que quelqu'un était en train de mourir. J'ai couru à la cuisine et ai tiré deux couteaux du tiroir. C'était réel. Ça se passait réellement. Les cris devinrent plus forts et plus désespérés. Derrière ces hurlements je pus distinguer un rire faible mais hystérique.


J'étais pétrifié, je tentais par tous les moyens de comprendre ce qui se passait. C'est alors que j'entendis un sanglot venant du placard près de mon bureau. Ma peau se glaça quand je saisis la poignée de porte, elle était froide. J'aurais dû dire quelque chose avant d'ouvrir la porte, mais je n'ai pas eu le bon sens de le faire. Les portes se sont ouvertes en claquant, découvrant une jeune fille, morte et ensanglantée, tapie au fond de mon placard.
Elle avait été éventrée et ses entrailles arrachées. Elle était entièrement nue et couverte de sang. Soudain, j'ai remarqué que quelque chose avait été écrit avec du sang sur le mur.


"Tu ferais mieux de tenir compte de mon avertissement, va dormir ! »


Je fis volte-face pour retourner à mon écran, la tête basse. En relevant les yeux, j'eus un brusque mouvement de recul, l'image tressautait, un regard me fixait. Puis tout devint noir.


Note du détective: Le corps de la victime a été retrouvé dans un état similaire à celui de la jeune fille dans le placard. Malgré des tests sanguins, nous n'avons pas pu identifier la jeune fille. En fait, en raison de l'absence d'un rapport de personne disparue, le fait que personne ne s'est présenté pour réclamer la dépouille, et parce qu'aucun test sanguin ne correspond à ce que nous avons testé, il semblait que la jeune fille n'ait jamais vraiment existé. Nous avons confirmé que le piratage est venu de l'hôpital psychiatrique abandonné, mais il n'y a aucune explication quant à la façon dont cela a été programmé. Nous avons émis un mandat d'arrêt, mais aucun officier ne veut entrer dans les ruines, par crainte pour leur vie. Nous avons pu recevoir les dires d'un témoin qui aurait aperçu une créature extrêmement rare et effrayante dans les couloirs de l'hôpital quelques jours plus tard. Nous avons également remarqué une similitude choquante entre l'intérieur de l'hôpital psychiatrique et l'image suivante, tirée d'un site rempli d'histoires d'horreur, avec les mots "Go to sleep !" sous-titré au-dessus.


De nombreux meurtres de ce genre ont eu lieu depuis, et il semblerait que chacune des victimes ait vu la vidéo quelques minutes avant d'être tuée. Les responsables de Youtube ont essayé de supprimer la vidéo, mais tous les modérateurs qui essaient finissent par se faire sauvagement assassiner. L'affaire n'est toujours pas résolue. "


Note du détective 2: Après avoir étudié plus précisément le cas, quelques découvertes ont été faites. Tout d'abord, même si la source de la vidéo n'a pas été trouvée, les dernières minutes des comptes des victimes du tueur ont fourni suffisamment de données descriptives pour pointer vers l'image utilisée comme arrière-plan de la vidéo. Bien que ce soit une image PNG, et donc par nature une image fixe, la rumeur veut que, si vous regardez dans le tableau assez longtemps, l'image commence à se tordre et se contorsionner. Continuez à regarder, et vous pourrez voir une créature commencer à courir vers la caméra. Personne n'a regardé l'image assez longtemps pour voir la créature se rapprocher, mais nous avons suffisamment de preuves visuelles pour affirmer que la personne vue dans la vidéo est la même que celle se trouvant sur l'image ci-dessous.


En outre, j'ai recherché plus d'informations concernant le tueur. A ma grande horreur, j'ai trouvé un ensemble d'histoires en ligne concernant un "Jeff the Killer". Les histoires dictées d'un tueur en série qui développe ses tendances psychopathes au début de son adolescence et finit par tuer toute sa famille. L'aspect le plus choquant de l'histoire est que Jeff a tué ses victimes de la même manière brutale que celle du tueur de l'asile de Denbigh, allant même jusqu'à écrire "Go to sleep !" avant d'assassiner leurs victimes. Le plus étrange est que l'image fournie par Jeff le tueur est exactement la même que le portrait fourni par des témoins pour le tueur de l'asile de Denbigh, ce qui conduit les enquêteurs à croire qu'ils sont en fait la même personne. Pour en savoir plus, il suffit de rechercher "Jeff the Killer" en ligne et lisez à vos propres risques.


Le fait le plus terrifiant de tous, cependant, réside dans mon expérience personnelle. Après la rédaction de ce rapport, j'ai entendu des bruits étranges dans ma maison. Pensant que ce n'était rien, j'ai continué à faire des recherches sur Jeff. Les bruits de claquements sont devenus de plus en plus fort. J'ai regardé à l'extérieur de chez moi, pensant que ce devrait être un oiseau blessé. Une fois dehors j'ai remarqué qu'une fenêtre avait été ouverte. J'ai immédiatement essayé d'appeler la police, mais la ligne était occupée. Inquiet, j'ai posé le téléphone pour me retrouver face à Jeff, il me regardait avec ces yeux froids et morts, son visage était défiguré. Son sourire était la chose la plus étrange que j'avais jamais vue. J'ai tout de suite sorti mon arme et commencé à tirer. Jeff s'est enfui dans la nuit.


Je sais maintenant que je suis en danger, j'ai donc mis en place une surveillance constante autour de ma maison pour me protéger. Parfois je vois des éclairs de lumière et j'entends des détonations autour de ma maison, avec un horrible rire que seul un tueur en série psychotique pourrait avoir. Je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir avant qu'il ne finisse par m'attraper, mais je peux maintenant affirmer avec certitude à tous les hérétiques qu'il existe vraiment. Je pense qu'il est sur le point de m'attraper car je ne cesse d'entendre ces rires autour de moi et je vois une orbe de lumière étrange dans le lointain.

La voilà ^^.

PUTIN ARRETE JE FLIPPE , TA LU L HISTOIRE ?
Chipinet
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#43
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Fofiloune a dit :
PUTIN ARRETE JE FLIPPE , TA LU L HISTOIRE ?

Oui :s
Fofiloune
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#44
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Putin j'ai lu celle que Fandeggg ! LIS LA PAS ! elle est horrible je flippe je sis en trin de chialer ! putin d'histoire de merde ! RASSURER MOI C QUNE HISTOIRE C PAS LA VRAI VIE C PAS ARRIVER REELEMENT ?
Felicidaad
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#45
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Fofiloune a dit :
Putin j'ai lu celle que Fandeggg ! LIS LA PAS ! elle est horrible je flippe je sis en trin de chialer ! putin d'histoire de merde ! RASSURER MOI C QUNE HISTOIRE C PAS LA VRAI VIE C PAS ARRIVER REELEMENT ?

Je pense c'est qu'une histoire inspirée d'une histoire vraie .. J'ai fais des p'tites recherches.. mais je pense pas que j'ai le 'droit' de poster .. ça pourrait peut-être "choquer" '-'

Mais la part de vrai, c'est par rapport au tueur en série, après pour l'histoire de que si on fait des recherches sur lui et tout on meurt ben là c'est faux t'inquiète pas ^^
Fofiloune
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#46
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Ouf en gros tout et faux sauf le tueur ? MAIS L HISTOIRE PARLE QUE DU TUEUR >.<
Aloami
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#47
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Jeff the Killer *---*

enfin c'est pas un double topic des Creepypastas ?
Fanadeggg
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#48
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Felicidaad a dit :
Je pense c'est qu'une histoire inspirée d'une histoire vraie .. J'ai fais des p'tites recherches.. mais je pense pas que j'ai le 'droit' de poster .. ça pourrait peut-être "choquer" '-'

Mais la part de vrai, c'est par rapport au tueur en série, après pour l'histoire de que si on fait des recherches sur lui et tout on meurt ben là c'est faux t'inquiète pas ^^

c'est pas "inspiré" mais c'est une histoire vrai mais il y a telement de versions qu'on ne sais plus la quelle est la vraie

Aloami a dit :
Jeff the Killer *---*

enfin c'est pas un double topic des Creepypastas ?

non mais c'est juste que j'aime bien raconter les histoires des creepypasta quand il sagit d'histoire d'horreur
Aloami
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#49
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Fanadeggg a dit :
c'est pas "inspiré" mais c'est une histoire vrai mais il y a telement de versions qu'on ne sais plus la quelle est la vraie
non mais c'est juste que j'aime bien raconter les histoires des creepypasta quand il sagit d'histoire d'horreur

il ya un topic dessus.
Fanadeggg
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#50
  0
Aloami a dit :
il ya un topic dessus.

je sais mais comme je l'ai dit on ne parle pas que des creepypasta mais des histoires d'horreur que l'on conait

sinon en voila une autre, longue mais flippante ^^':


L'Homme de minuit.
Les citrouilles brillaient et éclairaient la pénombre de ce 31 octobre. Les enfants déguisés en petits monstres courraient dans les rues en criant « bonbon ou farce ! » à tout bout de champ.


- On te laisse la maison Josh ! cria ma mère du rez-de-chaussée.
Je jetai discrètement un œil à ma montre : 19 h 30. « Parfait, comme prévu... » pensai-je joyeusement.
- Josh ! Viens ici tout de suite ! continua mon père.
Je descendis les escaliers rapidement, frôlant la chute. Mes parents m'attendaient devant la massive porte d'entrée en bois.
- Bon, je t'explique les règles, commença-t-il, tu as le droit d'inviter des amis mais vous restez calme, vous répondez aux enfants qui tapent à la porte, les bonbons sont dans la cuisine ! Tu nous appelles à 23 heures sur mon portable !
- Oui, je sais, je connais les règles !
- On rentre demain après midi, on dormira à l'hôtel, termina ma mère, en cas de problème de toute façon, il y a les voisins !
- Je sais, j'irai les voir au cas où !
Mon père me dévisagea avec insistance.
- Pas d'alcool...
- ...ni de drogue ! Quand même papa, tu me fais confiance non ?
- Oui, oui. Bon, à demain !
Ils m'embrassèrent chacun leur tour avant de partir dans la voiture. Dès que la lumière des phares disparût, je me mis à la préparation de notre soirée.
J'avais invité quelques amis pour fêter Halloween, nous allions faire une soirée inoubliable. Le sel, les bougies, tout était prêt. Nous allions garder les bonbons pour nous, j'avais posé sur la porte une feuille indiquant que nous ne participions pas à Halloween, les enfants n'allaient pas nous déranger.
Vers 20 h 30, mes amis arrivèrent. Pas un seul en retard. Il y avait mon meilleur ami Travis, ma petite amie Sally, une de ses amies Joann et un autre ami à moi, Kevin.
Ils entrèrent rapidement, le temps s'était étrangement assombri et des nuages effrayant s'étaient formés.
- Salut ! dis-je en ouvrant la porte. Entrez vite, les pizzas sont prêtes, installez vous dans le salon.
J'embrassai ma petite amie qui pris tout de suite la direction des canapés en guidant Kevin et Joann. C'était la première fois qu'ils venaient chez moi, et il faut dire que ma maison est plutôt imposante : grandes portes en bois massif, charpente visible et plus de 200 mètre carré de rez-de-chaussée, le terrain idéal pour notre projet nocturne.
Notre petit jeu, je l'avais organisé avec Travis. On avait mis le nez dessus en fouillant sur internet, sur un site racontant des histoires paranormales. Personne ne l'avait véritablement essayé, et ceux qui avait tenté le recommandait fortement pour ceux qui voulait des sensations fortes.
Tout le monde à cette soirée avait accepté de participer, sans rechigner mais ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. On leur avait juste dit que ça allait être « effrayant ».
Sally étant une adepte du surnaturel, elle accepta la première et motiva Kevin et Joann.


Alors que tout le monde était installé dans le canapé, Travis m'aida à sortir le repas du four et à répartir le matériel nécessaire par candidat.
- Ça suffira à ton avis ? demandai-je à Travis.
- T'inquiète, j'ai aussi ramené quelques bières et une bouteille de vodka histoire de nous mettre dans l'ambiance !
Je restai sceptique lorsqu'il m'annonça son « cadeau ».
- Ouais, mais pas d'abus hein ! J'ai promis à mon père que...
- Il ne remarquera même pas une bouteille de panaché avec moi, t'as pas de souci à te faire !
Malgré toute la préparation et l'organisation dont on avait fait preuve, j'avais un peu peur que ça tourne mal. « C'est pas vrai, ce sont que des histoires, calme toi... ».

22 h 30. Les pizzas sont mangés et on est avachi sur le canapé, devant un film d'horreur. Sally est blottie dans mes bras, Joann a tenté une approche sur Kevin, qui se révéla victorieuse. Travis, quant à lui, commentait les effets gore du film mal fait, avec son verre de vodka à la main.
- H-1,5, me chuchota-t-il.
- Tais toi, j'écoute, répondis-je en rigolant et en le repoussant.
Il rigola et s'installa dans le fauteuil de cuir.


23 h 30. Le film venait juste de se terminer quand Travis se leva.
- Je vais au toilette, je reviens, déclara-t-il.
En passant devant moi, il me donna un léger coup de coude et m'appela discrètement. Nous nous dirigeâmes alors vers la cuisine.
- T'as vraiment tout ce qu'il faut ? Papiers, crayons, aiguilles, bougies, allumettes, sel ?
- Oui oui, t'inquiète pas, j'ai tout préparé, répondis-je, mais je le sens mal...
- T'as pas à t'en faire, c'est qu'un jeu ! En quoi ça pourrait mal tourner ? Tu sais toi même que les fantômes n'existent pas et c'est toi qui est le premier à crier haut et fort que c'est des conneries !
- Ouais, mais bon... je sais pas...
- C'est qu'un jeu, on va flipper, et voilà ! Aller, on va expliquer les règles !
Nous emmenâmes le matériel dans le salon. Tout le petit groupe fût étonné de nous voir débarquer avec autant de babioles.
- C'est pour la surprise ça ? demanda Sally.
- Oui, répondis-je en répartissant les objets. Vas-y Travis, explique en quoi ça consiste !
- Nous allons faire ce soir le Jeu de Minuit. Pour faire simple, nous avons jusqu'à 3 h 33 précise à partir de minuit pour traverser la maison de Josh. Étant donné pour que Kevin et Joann, c'est la première fois qu'ils viennent ici, nous allons faire la visite de la maison et le trajet à effectuer. Sally, tu nous accompagnes pendant que ton copain prépare le matériel ?
- OK ! A tout de suite Josh !
Elle m'embrassa avant de partir avec les autres, me laissant seul dans le salon.
Je répartis les bougies, nous permettant de nous déplacer dans le noir, avec une boîte d'allumette par personne, le papier et le crayon. Chacun avait aussi une aiguille, pour la goutte de sang. Cette dernière était obligatoire pour l'invocation.
Le trajet à effectuer était assez simple : il fallait traverser le salon, la cuisine, le long couloir débouchant sur ma chambre et sortir par la baie vitrée donnait sur la piscine extérieur. En gros, il fallait cinq minutes avec les lumières pour traverser tout ça. Le jeu aurait dû se terminer vers minuit et demi.
Après un quart d'heure de visite poussé, le groupe revint dans le salon et s'installa sur le canapé. Je commençai l'explication de la soirée.
- Nous allons invoquer l'Homme de Minuit. Pour cela, nous allons nous placer juste après devant ma porte d'entrée en bois. Chacun écrira son prénom sur un papier, déposera une goutte de son sang avec l'aiguille qu'il étalera le plus possible, posera la bougie allumée sur le papier qui sera devant la porte. Il faudra que tout le monde tape 22 fois sur la porte et le dernier coup devra tomber parfaitement sur minuit pile ! Autrement, cela risque de mal tourner.
- Comment ça, mal tourné ? s'inquiéta Joann.
- Tu n'as pas à t'en faire, répondit Travis, on gère la situation.
- Cela fait, continuai-je, il faudra traverser la maison, bougie à la main. L'Homme de Minuit est un esprit, pas une personne à part entière. Vous devrez l'éviter à tout prix ! Si votre bougie s'éteint, c'est qu'il est proche. Vous aurez alors 10 secondes pour rallumer votre bougie avec les allumettes. Si vous n'y parvenez pas, vous devrez utiliser le sel que vous aurez pour faire un cercle autour de vous.
- Et si jamais on n'arrive pas à faire le cercle ? demanda Sally.
- L'Homme de Minuit viendra à votre rencontre, expliqua Travis, et vous vivrez votre pire cauchemar jusqu'à 3 h 33 précisément.
D'un coup, Kevin éclata de rire.
- Que des conneries ! rigola-t-il.
- On verra à minuit, grogna Travis, mais vient pas pleurer si t'aperçoit une ombre.
- On se calme, dis-je, maintenant, je vais expliquer ce qu'il ne faut ABSOLUMENT PAS faire. Interdiction de s'éclairer avec autre chose que la bougie, donc les portables seront éteints. Pas une seule lumière allumée, j'irai couper le disjoncteur après. Le jeu se termine à 3 h 33, interdiction d'aller dormir pendant ce temps. Mais le plus important : jamais, jamais, jamais provoquer l'Homme de Minuit.
Kevin rigola encore plus fort que la première fois.
- « Jamais, jamais, jamais provoquer l'Homme de Minuit. », répéta-t-il avec une voix sinistre. Je sens que je vais bien me marrer tout à l'heure !
- Tais-toi, cria Travis, écris ton nom sur le papier et met une goutte de sang, tout le monde le fait aller !
Chacun écrivit dans le silence son nom puis, avec l'aiguille, déposa sur les papiers une goutte de sang bien étalée.
- Bien, continuai-je en suçant mon doigt piqué, maintenant, je reviens, je vais éteindre les lumières. Pendant ce temps, allumez les bougies, récupérez votre boîte d'allumette et le sel !
Je descendis à la cave. Cela faisait des mois que je n'étais pas descendu, la poussière avait envahi le sol. Des toiles d'araignées gigantesques s'étaient formées dans les coins de mur. En me dirigeant vers le disjoncteur, j'entendis un faible ricanement. Un rire sinistre qui me fit trembler.
- Arrêtez, c'est pas drôle les gars ! dis-je en tremblant. Sortez de là !
Personne ne me répondit. « C'est ton imagination... ». J'éteignis rapidement l'électricité et pris le chemin des escaliers lorsqu'un vent glacial me stoppa. Une voix faible me parla :
- ne te retourne pas...
Tremblant de peur, je courus jusqu'en haut et fermai la porte de la cave à clé. En me retournant, une lumière blanche m'aveugla.
- Tout va bien ? demanda Sally. Tu es tout pâle !
- J'ai... je... non ça va, t'inquiète pas.
Elle m'embrassa et me guida jusqu'à la porte d'entrée. Ils avaient disposés les bougies sur les papiers et se tenaient tous debout devant la grande porte en bois. Travis me tendit mon sel et ma boîte d'allumette.
- Viens à côté, dit-il, ta bougie est juste là.
Je me mis en place et fixai mon cadran de montre. Il était 23 h 56.

1, tout le monde se tient droit, le visage faiblement éclairé par la lueur des bougies.
2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15. Je tremblai légèrement.
16, 17, 18, 19, 20.
- Préparez vous à éteindre vos bougies, déclara Travis.
21.
- Attention...
Minuit pile. Vingt-deuxième coup. Nous avions compté juste. Tout le monde souffla sur les bougies. J'allai ouvrir la porte mais la poignée tourna légèrement d'elle-même. « Il est là ». J'entrouvris la porte, la refermai rapidement et d'un coup sec, allumai une allumette. Ma bougie était allumée, Travis s'en était occupée.
- Le premier arrivé à la piscine a gagner ! rigola Joann.
- Bienvenue, Homme de Minuit, déclara d'une voix hautaine Kevin.
Tout le monde prit un chemin différent. Travis et moi étions restés devant la porte d'entrée.
- Je crois qu'ils n'ont pas bien imprimé le parcours, chuchotai-je.
- Tant pis pour eux, répondit-il, on les reverra dans trois heures en plein cauchemar.
Sur ce, il prit la direction du salon. J'attendis quelques minutes avant de prendre la même direction que lui.
J'avais l'impression de ne pas visiter la même maison, que tout avait changé. L'atmosphère était lourde, pesante et glauque. J'entendais de temps en temps des rires, ceux de mes amis, mais parfois, j'entendais comme une respiration derrière moi, comme une personne qui me suivait tout doucement. D'un coup, ma bougie frôla l'extinction mais avec ma main, je la protégeai des coups de vent étranges.
Le salon avait changé, véritablement changé. Les meubles avaient bougé et des symboles étaient inscris sur les murs.
- Travis ? criai-je doucement. C'est toi qui a déplacé tout ça ?
Pas un bruit. Pas une seule réponse. Mes pas résonnaient dans le salon, la table était renversée, la télévision n'était sur aucune chaîne, elle n'affichait que de la neige.
Soudain, un grincement juste derrière moi, puis un souffle chaud dans mon cou. Ma bougie vacilla quelques secondes avant de faiblir dangereusement. Je tâtai vainement mes poches d'une main tremblante : « Non, tiens le coup, c'est pas le moment de sortir le sel. Prépare juste une allumette au cas où. »
Je m'immobilisais au milieu de ce salon que je ne reconnaissais pas. Ma bougie ne vacillait plus. J'étais dans un nouvel endroit, effrayant. Je voulais partir d'ici, mais je ne pouvais pas. Je regardai ma montre avec l'aide de ma bougie : 00 h 14. La nuit ne fait que commencer.


J'avançai tout doucement vers la cuisine quand j'entendis un cri. Pas un cri de peur, ou autre, mais un râle sinistre provenant de l'étage, comme si une personne agonisait.
- Ça va ? demandai-je.
Une voix chuchota à mon oreille.
- Ne jamais me défier...
Je me retournai vivement, dans l'espoir de trouver Travis ou Kevin me faisant une blague mais personne n'était derrière moi. Simplement le mur.
Deuxième cri d'agonie.
- Je... J'arrive ! déclarai-je.
Je fis demi-tour et me dirigeai vers l'escalier. Le premier étage était composé d'une salle de bain, de ma salle de jeux avec mes consoles et mon ordinateur et d'une chambre d'ami.
En arrivant devant les escaliers, ils me semblaient beaucoup plus long. « Tant pis, il faut que j'aille voir. »
Je montai tout doucement quand quelque chose tomba sur mes cheveux. Une goutte. Je touchai en tremblant mon crâne et éclairai mes doigts à la bougie. Du sang. Du sang avait coulé sur mes cheveux.
Je n'osais pas relever la tête, je tremblais de tout mon corps et ma bougie ne vacillait pas. L'Homme de Minuit n'était pas à côté. Je continuai mon ascension vers le premier étage, en essayant d'ignorer les gouttes de sang qui me coulait sur le haut du crâne.
Arrivé au premier étage, tous les cadres étaient tombés par terre. Des pentacles étaient inscrits aux murs, des yeux étaient dessinés avec je-ne-sais quelle couleur. Un rouge pourpre. « Du sang... ». Le couloir s'était aussi allongé, offrant quatre nouvelles portes. « C'est impossible, c'est un cauchemar... ».
Troisième cri. Il provenait de ma salle de jeu. J'avançai tout doucement vers la salle puis me baissai pour essayer de distinguer de la lumière sous la porte. Rien. L'Homme de Minuit avait dû avoir l'un d'entre nous dans la salle. « Comment il s'est retrouvé ici ? J'espère qu'il a fait le cercle de sel... »
- Qui est là ? demandai-je l'oreille collée à la porte.
Un autre cri.
- Je rentre !
La porte grinça sur ses gonds. Dès le premier pas que je fis dans la pièce, plusieurs bougies s'allumèrent autour de moi. Un véritable cauchemar.


Kevin était là, au centre de la pièce. Il était cloué au sol, par les mains, les pieds et le ventre. Il était dans un pentacle, dessiné avec son propre sang.
- Oh... oh mon Dieu... Kevin... c'est...
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que je vomis tout mon repas par terre.
- Pars d'ici, cracha-t-il. Ne reviens pas, ou Il sera là. Il faut que...
Ses yeux regardaient dans toutes les directions. Les bougies installées dans la salle à la place de mes consoles, de ma télé et de l'ordinateur vacillèrent.
- Il est là, murmura-t-il. Fuit maintenant ! Tu as encore le temps...
Je rebroussai chemin, sans le lâcher des yeux. « Je suis désolé... ». Il hurla de nouveau et toutes les bougies s'éteignirent. Repensant aux règles, j'allumai une allumette et ma bougie était de nouveau étincelante. Une ombre était apparût devant moi, mais en voyant la bougie, elle disparût en courant vers le rez-de-chaussée. En me retournant, pour jeter un dernier regard à Kevin, il avait disparu, laissant place à une large flaque de sang.


00 h 42. J'ai fouillé tout le premier étage, je n'ai rien trouvé. Les nouvelles portes amenaient dans des pièces vides, sans aucun intérêt. Seulement une pièce inconnue était fermée à clé, au fond du couloir, et un filet de lumière sortait par le trou de la serrure. La salle du bain est couverte de sang, avec de nombreux outils de torture je crois, je ne sais pas. Après plusieurs minutes de recherche, je décidai de redescendre dans le salon et de continuer le chemin vers la piscine.
Le salon avait encore changé, la télévision était débranchée, on pouvait voir le câble au milieu du salon, mais elle affichait toujours de la neige.
Je décidai de ne pas m'attarder ici et je continuai mon chemin vers la cuisine. Bizarrement, rien n'avait changé. Quelqu'un avait placé une simple bougie sur le bar, histoire d'éclairer un peu plus la pièce, mais sinon, pas d'inscription satanique sur les murs, pas d'objets détruits ou de couteaux couverts de sang. Tout était impeccable. Jusqu'au souffle.


Un souffle éteignit toutes les sources de lumière, et je me retrouvai dans le noir total quelques secondes, le temps que je rallumai ma bougie. « C'est... c'est impossible... ».
Tout avait changé à nouveau ! Le bar, qui était alors à ma droite, se trouvait en face de moi, un pentacle géant était dessiné sur le sol, une traînée de sang se tenait en face de moi, continuant vers le couloir.
- Je le savais, on aurait jamais dû jouer à ça...


Je suivis la traînée de sang. Plus j'avançais et plus elle s'étendait. Elle devait normalement suivre le couloir et arriver dans ma chambre ou une autre pièce mais non, elle tourna vers la gauche et alla vers un escalier. Un escalier était apparût dans ma maison. Il montait encore plus haut que le premier escalier. « Un deuxième étage ? ». Je ne savais pas quoi faire, mais j'avais trop peur pour l'emprunter. J'allai continuer mon chemin vers ma chambre quand une voix me stoppa.
- Josh ? Viens, s'il te plaît... viens m'aider... je t'aime Josh...
Cette voix. C'était Sally.
- Sally ? C'est toi ?
J'avais les larmes aux yeux. J'entendais enfin une voix que je connaissais.
- Viens... je t'aime, j'ai besoin de toi... pourquoi tu veux m'abandonner Josh ?
La voix venait d'en haut des escaliers, de ces fameux escaliers. J'ai tout de suite fait le lien entre Sally et la traînée de sang. « Non, ce n'est pas possible... »
- J'arrive Sally ! Attend moi !
- Pourquoi tu m'as abandonné Josh ? Pourquoi tu m'as laissé ?
Plus je montais, plus la voix était forte.
- Je ne t'ai pas abandonné ! Ce n'est pas vrai !
- Tu t'éloignes de moi, pourquoi ?
- Mais j'arrive Sally !
Une porte se dessina avec la faible lueur de la bougie. Il fallait que je l'aide, que je la sorte de là, de cet enfer. Mais je ne reconnaissais pas sa voix. A l'intérieur de moi, j'avais un doute, j'avais peur que ça soit un piège. Mais elle continuait à m'appeler, et je ne pouvais pas la laisser ici.
J'allai actionner la poignée quand une voix m'appela.
- Redescend Josh ! Ce n'est pas elle !
C'était Travis, c'était sa voix.
- Mais elle est là !
- Ce n'est pas elle, redescend vite ! On se rejoint à la piscine, ça va pas du tout là !
Je redescendis en vitesse, en essayant de ne pas faire attention à la fausse voix de Sally.
- Je souffre Josh... et tu me laisses là... tu ne m'aimes pas Josh, tu ne m'as jamais aimé... j'ai mal... j'ai mal...
La voix continuait de répéter « j'ai mal » comme un CD rayé. Une fois arrivé en bas, elle se tût. Je repris mon chemin vers ma chambre, complètement chamboulé.


La porte de ma chambre était entrouverte. En me retournant une dernière fois, je vis une ombre avancer tout doucement vers nous, comme si elle nous suivait. Mais le pire, c'était que je n'arrivais pas à distinguer les escaliers que je venais d'emprunter. Ils avaient disparu.


- Elle veut pas s'ouvrir ta baie vitrée !
Travis tentait, en vain, d'ouvrir la fenêtre. Il avait posé sa bougie sur ma table de chevet.
- Regarde, me dit-il, ta jolie de piscine est juste derrière. On est à quelques mètres de la victoire ! Et ta baie vitrée veut pas s'ouvrir bazar !
J'essayai à mon tour : rien à faire, elle était complètement bloquée.
- Bah zut, on a essayé juste avant, ça marchait impec'...
- Ouais mais là tu vois, c'est un peu un bazar monstre ! On est plus que deux, il y a du sang partout et des trucs de Satan sur les murs...
- Balance un truc contre la fenêtre, tant pis si je me fais engueuler, faut sortir de là !
Il posa sa bougie par terre et attrapa ma table de chevet.
- Écarte toi !
Il lança de toutes ses forces la table contre la vitre. Pendant ces quelques secondes, je me sentais enfin libre, nous allions nous en sortir, sauver les autres, ne plus vivre ce cauchemar. Mais nos rêves furent vite estompés.
La table rebondit contre la vitre, sans même lui faire la moindre marque d'impact.
- C'est pas possible... chuchotai-je.
- Attends, je vais réessayer ! répondit-il.
Rebelote. La table retomba au sol et se cassa en plusieurs morceaux. De rage, Travis se jeta sur la fenêtre et frappa de toutes ses forces avec ses poings. Il avait les mains en sang, mais il n'y faisait pas attention, il frappait de toutes ses forces, malgré la douleur.
- Laisse tomber Travis, murmurai-je. Il faut attendre...
Il s'écroula par terre, en larme.
- J'en peux plus... dit-il entre deux sanglots. Je veux en finir...
Je pris le sel de sa poche et fis un cercle autour de lui.
- D'après les règles, tu ne risques rien ici, alors reste là et attends 3 h 33 ! Il est exactement...
Mon espoir disparut dès l'instant où je vis l'heure : 0 h 56.
- C'est pas possible, il est au moins 1 h 30, pas 1 h 00 ! Le temps passe moins vite ou quoi ?
- Je viens avec toi, dit Travis en repoussant le sel, je vais pas rester ici tout seul ! Il faut retrouver les autres !
Décidés, nous repartîmes vers le salon, puis vers la porte d'entrée.
Les meubles n'arrêtaient pas de changer de place, de nouveaux symboles apparaissaient, les voix étaient plus présentes. Il fallait sortir de ce cauchemar. Soudain, je me souvins de la porte bloquée au premier étage.
- Il y a une porte en haut qui est fermé, dis-je. Ça se trouve, c'est une sortie ou un truc dans le genre !
- Ça vaut le coup d'essayer, au point où on en est...
Nous montâmes les escaliers tout doucement, les voix se rapprochaient dangereusement de nous. Malgré les ombres et les murmures, nous avancions vers la fameuse porte. Alors que nous étions à quelques mètres, un coup de vent éteignit nos bougies. Je n'eus aucun mal à rallumer la mienne, mais Travis avait plus de mal : ses allumettes ne fonctionnaient pas.
- zut... allume toi... souffla-t-il.
- Dépêche toi, t'as quelques secondes ! Sinon, utilise le...
Le sel. Il n'avait pas de sel, je l'avais gaspillé quand nous étions dans ma chambre.
Nous nous regardâmes. Je lus de la peur et de la haine dans son regard. Il savait qu'il allait y passer. C'était trop tard pour lutter. Il lâcha sa bougie, essaya de murmurer quelque chose, mais c'était trop tard.
Quelque chose le tira par les jambes. Il hurla à la mort mais l'ombre le tira vers la salle de jeu, là où Kevin était mort. Je n'osais même pas imaginer ce qu'il allait subir.
- Je suis désolé Travis...
Je n'eus aucune réponse. J'étais seul.
J'arrivai en face de la porte et posai ma main sur la poignée. La lumière était plus intense qu'avant et éclairait une petite partie du couloir. Je tournai par automatisme la poignée, j'avais déjà essayé avant et la porte était fermée, mais là, c'était ouvert. La porte était ouverte ! Nous étions si près du but, et Travis... je devais avancer, sortir de là et prévenir les secours. J'ouvris la porte et une lumière blanche m'aveugla.
- Ça y est ! Je vais sortir d'ici !
Je fis un premier pas dans la lumière et d'un coup, je me sentis plus léger, serein, en sécurité. C'est alors que j'ai fermé les yeux.

Silence.
Chuchotements.
Je sentais... je sentais des personnes autour de moi.
- Il se réveille !
La lumière. Une lumière m'aveuglait.
J'ouvrais les yeux mais c'était flou.
- Ça va Josh ?
C'était Sally, avec le groupe. Il y avait Travis, Kevin et Joann.
- Qu'est ce qui s'est passé ? demandai-je.
- On jouait au jeu, raconta Travis, et on t'a entendu hurler à la mort donc on est venu te voir ! Tu étais pâle comme un linge, limite gris ! T'avais pas de sel et ta bougie était éteinte ! T'as dû te faire avoir par l'Homme de Minuit !
J'en croyais pas mes oreilles, je m'étais fait avoir comme un Bleu. L'Homme de Minuit m'a eu dès le début !
- Alors, ce n'était qu'un cauchemar !
- Oui ! Tu n'as plus à t'en faire maintenant, me rassura Sally en me prenant dans ses bras.
- Mais, quelle heure il est ? demandai-je.
- Il doit être deux heures, répondit Travis.
- Et vous avez rallumé les lumières... ?
- Bah oui pourquoi ?
Un silence s'abattit sur la maison. Un silence surnaturel. Les lumières s'éteignirent d'un seul coup. Le cauchemar recommença.

Drame pendant Halloween.
Cinq adolescents ont été retrouvés massacrés dans la maison de l'un d'eux. Il semblerait qu'ils jouaient à un jeu nommé : l'Homme de Minuit, basé sur des faits paranormaux.
Une enquête est en cours sur les circonstances du massacre. Les autorités privilégierait l'hypothèse du coup de folie de l'un des adolescents.
Un seul indice semblerait être associé à la cause paranormal : un message inscrit avec le sang d'une victime sur un mur : « Ne jamais contrarier l'Homme de Minuit... ».
Gruyyere
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#51
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Xgateauchoco a dit :
j'avais 4 ans j'avait fait un cauchemard je me suis réveiller je suis aller dans le couloir tout dun coup une ombre noir avec des yeux rouge est aparue jai eu une de cest peur
ps : cest histoire vrai !

mitooooooooooooooooooooooooooooooooooow ow ouuuuh woooooooooooooow

mais bon façon y'a pas que toi.
Nekurro
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#52
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J'ai lus tout les postes et toutes les histoires bien entendus,par contre j'ai pas regardée la vidéo.
Merci pour ces histoire passionnante,j'espère en avoir d'autre. :D

↓ J'ai dut relire ton poste 3 fois pour comprendre & trouver.
Pogoleon
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#53
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VDD du VDD de mon VDD. C' est déjà posté sur le topic du paranormal ça. o/
Fanadeggg
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#54
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en voila une autre :

L'Odeur du Feu


Si vous lisez ceci, je suis sûrement mort.
"Ma vie n'a été bercée que par la pauvreté. Je n'ai jamais eu d'endroit où dormir. Je n'ai presque jamais pu manger quelque chose de propre, les seuls aliments que je mange viennent des poubelles. Aussi, je ne supporte pas les gens qui vivent dans un état supérieur au mien. Quand je dis "supérieur", je parle des gens qui ont un toit, qui mangent des choses propres...


Je voue une haine complète pour ces personnes, je rêve depuis tout petit de les tuer... une famille en particulier m'énerve, elle passe tout les jours et ils me prennent de haut, me rabaissent dès qu'ils en ont l'occasion... Une fois, j'étais entrain de fouiller les poubelles afin de trouver un peu de nourriture. La femme vint vers moi, puis, elle me crache dessus. Je ne pouvais rien faire, juste m'apitoyer sur mon sort... cette situation m'énervait trop, il fallait que ça change...


J'ai donc commencé à dealer pour me faire de l'argent afin d'acheter quelque chose de pointu, qui me permettrait de mettre fin à leurs existences... au bout de 3 ans de loyaux services, on finit par me donner un Colt. Par chance, la famille était toujours là.


Le meurtre, je voulais qu'il se passe comme ça :


Pendant un mois, j'observerai la famille pour savoir l'horaire de départ des parents, le moment où ils laissent leurs enfants seuls. Une fois que j'aurai trouvé une faille, je viendrai sonner à la porte. La petite fille m'ouvrirait, je lui dirai que je suis un ami de son père, qu'il fallait qu'elle me laisse entrer.


Du haut de ses douze ans, elle me dira que ses parents ne sont pas là et elle fermera la porte. Mais j'aurai mis mon pied devant et j'entrerai de force, lui enfonçant la porte dans la tête. Je logerai une balle entre les deux yeux de la gamine, entre temps, leurs frères rappliqueraient et je leur réserverai le même sort qu'à leur pute de sœur.


Je me cacherai derrière la porte et j'attendrai les parents. Je tuerai le père de sang froid. Mais, cette pute, cette pute qui me méprise chaque jour, elle elle souffrirait, je la tirerai par les cheveux et je lui montrerai le cadavre de ses trois chers enfants, puis, celui de son mari. Si elle pleure, je tirerai des balles dans le corps de ses gamins, jusqu'à ce qu'elle me supplie d'arrêter. Si je n'ai plus de balle, je lui arracherai les yeux, je lui briserai les côtes, je la poignarderai jusqu'à ce que mort s'en suive.


Les cinq vies détruites, j'attendrai la nuit, je regarderai les corps avec passion, avec amour, l'amour de voir mon travail accompli, la conscience d'un pauvre homme soulagé . Pendant la nuit, je tracterai les corps vers la forêt, je les abandonnerai et je remettrai ça avec toutes les familles qui oseraient recommencer.


En réalité, ça ne s'est pas passé comme prévu...


Après avoir finement observé leurs allers et venues, je me mis en route vers leur domicile. Aussitôt après avoir toqué, la petite me répondit mais n'ouvrit pas la porte. Elle me demanda ce que je voulais. Je lui dis que j'étais un ami de son père, que je devais absolument le rencontrer, j'essayais de ruser, plus que prévu.


Elle ne marcha pas. Je partis, déçu. Une heure après, je suis revenu. J'ai sonné, je suis parti. Elle ouvrit. Elle semblait avoir oublié mon passage. Je me jetai sur elle, l'empêchant de crier. Je sortis mon Colt, je lui tirai une balle dans la tête. C'est à ce moment là que j'ai perdu le contrôle. Ses frères avaient peur et ils n'osaient pas descendre. Je suis allé dans la cuisine et j'ai pris un couteau. Je me suis penché vers elle. J'ai commencé à creuser sa peau, à enlever ses yeux, briser tous les os. Je m'amusai avec son pauvre corps mort.


Quand mon désir satanique fut apaisé, je montai à l'étage, je sifflotait une chanson, je ne sais plus laquelle c'était... les deux garçons étaient mal cachés, ils étaient sous leurs lits. Pour m'amuser avec leurs vies, je posa le couteau à terre, je l'envoya valser sous le lit. Le plus jeune poussa un cri de douleur : je lui avais crevé l'œil gauche.


Je le pris avec moi, je le tirai hors du lit. Il pleurait, c'était jouissif, c'était unique. Je pris son corps et lui ouvris le ventre. L'estomac, le foie, les tripes sortaient et gisaient à terre. Le pauvre enfant venait d'expirer. NON. Je voulais m'amuser plus.


Son frère pleurait, il me demandait d'arrêter. Mais moi, je ne voulais pas. Je voulais qu'ils souffrent. Que tout le monde souffre. Je le pris, je lui demanda où était sa trousse d'école. Il me l'apporta, sans problème. Je pris sa paire de ciseaux. Je le frappai au visage, je lui brisai les os du nez. Je le pris et je sectionnai ses yeux. J'enveloppai les corps dans leurs couvertures, je les laissai à l'étage, attendant leurs parents.

Justement, ils rentraient ! Je me positionna derrière la porte. Je décidai de tuer le père d'une balle dans la tête. La femme cria, elle se débattit. Pour la punir de son mauvais comportement, je décidai d'arracher ses dents une à une. Elle soufrait, elle saignait. J'étais heureux. Je me mis en route vers le garage, dans le but de trouver un marteau.


L'objet trouvé, je vins retrouver la femme. Elle était en train d'appeler la police, les policiers ne la comprenait pas : en effet, sans les dents, il est difficile de se faire comprendre. Je riai fort, très fort, pour me moquer d'elle. Je m'approchai du téléphone et plantai le marteau dedans. Elle était dépitée, elle pleurait... je l'emmenai sur le canapé. Je lui brisai tout les os, un par un, pour remonter jusqu'au crâne et la tuer. J'embarquai les corps et me mis en route vers la forêt. Un feu de camp était encore allumé. Je plaçai les corps dans le feu. L'odeur de chair brûlée m'emplit les narines. J'étais heureux. C'était ce parfum que j'attendais depuis le début.


Je pensai à mon geste, n'avait-il pas été trop cruel ? Non. Tout ce que j'avais fait, ils le méritaient. Je m'endormis, près du feu. Le sourire aux lèvres.

A mon réveil, j'étais attaché dans un camion. Puis on me transféra dans une cellule. Je ne sais pas pourquoi, il y a une lime dans le pain. Je vais l'utiliser non pas pour m'échapper, mais pour me tuer. Je sauterai de la fenêtre et je serai empalé au poteau.


L'odeur du feu est toujours la meilleure.
Enagrome
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( Dite moi que l'histoire sur Jeff est fausse T_T j'ai pas regarder la vidéo mais je flippe :'(
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Enagrome a dit :
( Dite moi que l'histoire sur Jeff est fausse T_T j'ai pas regarder la vidéo mais je flippe :'(

juste pour te rassurer je v dire non ^^'
Enagrome
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Ho non :'( Si j'ai pas regarder la vidéo sa devrait aller hin ? ( J'ai même pas oser lancé la 1 ère seconde, ni mettre le curseur sur celle ci )
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Enagrome a dit :
Ho non :'( Si j'ai pas regarder la vidéo sa devrait aller hin ? ( J'ai même pas oser lancé la 1 ère seconde, ni mettre le curseur sur celle ci )

non t'inquiete
Plumdor
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Fanadeggg a dit :
en voila une autre mais elel est trop longue donc je donne l'url:


http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/2013/06/il-est-de-retour.html

ps: regardez pas la vidéo a la fin...

pk?
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Plumdor a dit :
pk?

lit l'histoire et tu verra
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