« Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque. »

Charles Baudelaire écrivait cela à Mme Aupick, le 30 Décembre 1859.

Je ressens de même. Seulement, IL est là maintenant, ils sont présents... Et c'est une source de bonheur bien plus grande que ceci.

beachair a dit :

Je joie

J'ai beaucoup à apprendre, avec lui. Il me fait part de nouvelles réflexions, auxquelles il ne me serait certainement pas venu de penser, auparavant. J'ai eu ma réponse. Je ne m'attendais pas à ce dénouement. C'est une personne imprévisible. Tout comme ce qu'il a à m'enseigner, au travers de ses dires. Il est inconscient. En restant conscient qu'il est inconscient. Si bien que je n'ai pas vu les heures défiler, hier. Ce n'était pas assez, le temps n'aura pas raison de nous, défaisons-nous de son étreinte. De manière à ce qu'il soit en la nôtre.

J'ai le sentiment de ne jamais avoir assez d'heures, de minutes, d'années, simplement, pour mener à bien ce que je désire. J'ai le ressenti que chaque seconde, aussi brève peut-elle être, ne reviendra jamais ; éternisée dans sa fin. Je ne désire plus regarder les horloges, je ne désire plus être l'aiguille de cette horloge. Le temps ne passe pas. Il se contente de faire naître la valse. Libertin, lovelace, en couple avec nos êtres, ces cavaliers auxquels il accorde une danse. Avant de retirer sa robe. faites que ça ne soit qu'un rêve

Qu'est-ce que ce système lunaire ? Sans arrêt sous un soleil ou bien un nuage. Parfois, c'est la pluie qui tombe, frôlant la tempête. Ou encore, c'est le ciel bleu qui s'allonge et se prélasse. Mais au fond, qu'est-ce que c'est ? Juste un peu d'oisiveté, de naïveté et de manque. Je pourrais dire mélancolique mais ce n'est jamais le bon mot. L'état d'esprit incohérent, peut-être maladroit. Il a deux mains gauches, deux têtes brumeuses. Quelques minutes encore jusqu'à l'arrivée des nuages...