La nuit d'Halloween, une nuit qui a toujours présenté des vents à cause de l'automne. Mais cette nuit-là, les vents étaient violents. La météo locale avait annoncé des turbulences météorologiques inquiétantes qu'il ne fallait pas négliger. Un pilote prend le risque...

Départ de nuit, passagers à bord, l'avion décolle. Tout se passe bien, le temps se montre calme. Les minutes défilent et le pilote voit au loin une zone de surpression d'air où il y aura des coups de vent. Tenta de l'éviter, il n'y arrive pas. L'avion fonce dans la zone et se trouve désormais pris au piège. Des secousses commencent à se faire ressentir dans tout l'engin et les passagers comprennent qu'il va se passer quelque chose.

Le pilote commence alors à sortir des manuels, des cassettes et des disquettes afin de se renseigner sur comment « survivre » à un tel assaut de vents, même s'il devrait le savoir. Manquant de temps, il abandonne et tente de redescendre mais on dirait que c'est partout autour et que ça n'en finit jamais. Les vents deviennent dangereux et le pilote perd peu à peu le contrôle. Les passagers sont secoués de gauche à droite, de bas en haut, certains sont propulsés hors de leur siège. C'est là que le drame commence, quelqu'un a été secoué d'une façon tellement horrible qu'il n'arrive plus à respirer, ses poumons lâchent et c'est la mort.

C'est là que le pilote compris : ils se trouvaient au-dessus du Triangle des Bermudes. Sans nouvelle depuis...

La nuit d'Halloween un souriceau est venu sonner chez moi afin de me donner un colis, accompagné d'une lettre. Celui-ci m'a expliqué le périple qu'il a dû affronter afin de venir livrer le paquet sur le petit îlot où j'habite.

Il commença par s'excuser du temps d'attente pour le livrer, et qu'il aurait normalement dû arriver à destination bien plus tôt. Ce délai s'expliquait du fait que le colis était très lourd, et que par conséquent le nombre de timbre nécessaire pour l'envoyer était bien trop élevé.

De ce fait, le petit souriceau continua son récit, tout en buvant un bon chocolat chaud que je venais de préparer.

Il n'avait donc pas d'autre choix que de venir le livrer en personne. Sans frayeur, il a donc quitté la capitale, Elysium, afin de se rendre au port le plus proche pour y trouver un petit bateau pour pouvoir arriver jusqu'à l'archipel où je demeure. Mais, une autre embuche se trouvait en travers de son itinéraire : le poste de douane du port. De part la grosseur du paquet, les souris responsables de contrer toute potentielle menace étaient sur le qui-vive. Elles lui ont demandé de passer le colis à travers un ensemble de machine étranges et lumineuses afin de détecter toute trace de danger.

Aucune menace détecté, il put par la suite trouver une embarcation pour m'amener le colis, et ce, la nuit d'Halloween.

La nuit d’Halloween ! Vous savez tous ce que cela signifie ? Des enfants déambulent dans les rues et montrent à leurs copains et copines leurs costumes si longuement choisis ! Pour l’un, ce sera un costume de pirate prêt à naviguer autour du monde sur son navire qui croisera le chemin des poissons, des crustacés et d’un bon nombre de mammifères marins dont ils ne soupçonnaient pas l’existence. Pour l’autre, ce sera un costume d’astronaute prêt à conquérir l’espace et à voyager de planète en planète dans sa fusée afin de se balader entre les satellites et autres comètes ou astéroïdes qui flottent en orbite. Certains préféreront encore se déguiser en fantôme, en diable, en prince et princesse, en cow-boy, en sorcière, en cactus maudit et possédé ou bien encore en momie ! Les choix sont infinis et je ne peux malheureusement pas tous les lister ici mais le plus important est que le costume choisi lors de la nuit d’Halloween plaise à son propriétaire, mais aussi au voisinage du quartier qui saura vous récompenser avec toutes sortes de sucreries, des caramels aux bonbons fruités, en passant par les chocolats ou bien les guimauves. Attention toutefois à ne pas en abuser ou ce seront les dentistes qui vont être ravis en vous voyant dans quelques semaines avec vos caries !

C’était John Drekkmaus, journaliste pour TFM TV, et je vous dis à bientôt pour un prochain reportage sur les fêtes d’ici et d’ailleurs !

La nuit d'Halloween, alors que les enfants courent les rues pour récolter un maximum de bonbons et que les adultes rendent heureux de petits êtres malingres, certaines personnes ne sont pas prêtes à ouvrir leur porte. C’est en effet, non loin de toute cette agitation que se dresse une ancienne auberge appartenant à une bonne vieille dame dont les yeux peinaient encore à rester allumés. Elle savait pourtant faire preuve de générosité mais cette nuit-là ce n’était pas un manque de complaisance qui lui empêcha de tenir sa guinguette pour subsister jusqu’à l’hiver prochain. Non, c’était bien ce jour, si particulier qu’est All Hallows Eve. Elle ne pouvait s’empêcher de songer à son défunt mari qui lui manquait tant. Elle embarqua avec elle une photo poussiéreuse, souvenir du temps et de l’allégresse passé à ses côtés. Elle entama alors l’ascension de son sinistre escalier, craquant sous chaque pas. Se tenant fermement à la rampe, à chaque nouvelle marche, de nouvelles images refaisaient surface. Un mélange de bonheur et d'amertume l'emplit et de chaudes larmes l’accompagnèrent dans son élévation, brouillant sa vue. Arrivée au sommet, courbée par la fatigue, c’est avec difficulté qu’elle rejoignit sa couche. Ce fut une nuit bien longue et morne que du affronter cette veuve si seule. Se retournant sans cesse dans son lit, c’est au lendemain qu’elle pensait, c’est sur la tombe de son amant qu’elle souhaitait se recueillir, c’est à la Toussaint qu’elle rêva.

La nuit d’Halloween me paraissait être une vaste blague, cette année. Ces derniers mois avaient été pour moi bien plus cauchemardesques que n’importe quelle nuit de l’horreur. J’enfilai malgré moi mon costume ridicule de Venom, et, soupirant, j’ouvris la baie vitrée et me glissai dehors. Des bambins pouffaient, partiellement cachés par un grand parapluie noir que l’un d’eux tenait fébrilement. Des feuilles mortes gorgées de pluie jonchaient les trottoirs, et le froid me glaça les os. Je jetai un coup d’oeil au ciel bleu sombre. On eût dit un océan d’encre, s’assombrissant de plus en plus.
— Pourquoi diable suis-je dehors par un temps par...?
J’interrompis ma question, me mordant les lèvres. J’avais toujours aimé Halloween, et bien que mon humeur ne fut pas au beau fixe, peut-être pourrais-je en profiter pour me détendre. Quoi de mieux que de se balader dans les rues de Rennes, habillé en cauchemar ambulant ? Nulle besoin de balles anti-stress ou tout autre gadget. J’eût le droit de me fondre dans la masse et d’embrasser la pénombre. Cette nuit-là, j’étais un monstre parmi les monstres.

La nuit d'Halloween, un moment si spécial durant lequel chaque frayeur est intensément vécue. Comment peut-on profiter au maximum de cet événement ? Cette question que l'on se pose chaque année n'a pas de véritable réponse. Un Halloween bien organisé peut rester mémorable comme une virulente piqûre de guêpe. Se réunir afin de se faire peur peut en effet paraître stupide mais c'est pourtant aujourd'hui un événement fortement prisé qui en amuse beaucoup. Certains décident d'organiser une soirée à propos de laquelle ils parlent à leurs amis à l'école tandis que d'autres s'improvisent comme véritables capitaines en conviant leurs camarades à une fête à la dernière minute. Tant de manières de fêter Halloween, les plus jeunes considéreront les bonbons comme nécessaires alors qu'une autre audience se contentera d'un traditionnel film d'horreur. Fêté à l'intérieur comme à l'extérieur, Halloween ne perd pas de sa splendeur. Aujourd'hui nous pouvons trouver de nombreux costumes pour terrifier autrui en se baladant d'un bout à l'autre de notre ville. Effectivement, la puissance économique de cet événement ne cesse d'augmenter au fil des années et les commerces l'ont bien compris. Autrefois Halloween s'associait à «la fête des morts» mais il est aujourd'hui bien détâché de cette origine offrant ainsi bien des possibilités de s'amuser.

La nuit d'Halloween était sombre et glaçante. Tommy était déjà souvent resté seul chez lui lorsque ses parents travaillaient, mais ce soir-là, des frissons d’effroi lui traversaient tout le corps. Il regardait par la fenêtre mais n’apercevait même pas la Lune, perdue dans le noir de la nuit. Quelques étoiles brillaient difficilement, de lointaines planètes tentant de montrer qu’elles existent mais auxquelles personne ne prête attention, un peu comme lui finalement.
Dans la rue, au loin, deux gros yeux jaunes s’illuminèrent soudain et se rapprochèrent à grande vitesse. Tommy ferma les yeux durant une seconde, terrifié à l’idée que ces deux points lumineux étaient deux monstres phosphorescents qui approchaient de sa maison pour le dévorer. Mais quand il les rouvrit, le véhicule passa sous sa fenêtre et continua son chemin. Ce n’était qu’un camion, pas si monstrueux après tout.
Tommy resta immobile, à contempler la rue déserte. Il vit traverser un chat noir à la lueur d’un réverbère et se dit qu’il sortait certainement de la maison d’une sorcière au nez crochu habitant le quartier.
Soudain, on sonna à la porte. Tommy alla ouvrir d’un pas tremblant, imaginant toutes sortes de monstres, vampires, fantômes et zombies se tenant derrière, les yeux rouges et le visage blanc. Il tourna la clé, ouvrit la porte, se prépara mentalement à vivre ses derniers instants, et… se retrouva face à un énorme paquet de bonbons tenu par ses parents, très heureux de retrouver leur fils pour passer avec lui une super soirée d’Halloween !

Voici mon histoire qui s'intitule Paréidolies :

 La nuit d’Halloween. Une atmosphère lourde et suintante, l’humeur du ciel est orageuse. Silence complet. Bientôt se dégage une silhouette fort discernable au sein du cirque de pierres que décrivent les environs. La souris n’est pas bien haute ni même rassurante ou rassurée, elle se détache de son ombre comme une fantasmagorie spontanée ayant faculté à terrifier le voisinage. Dans sa poche, elle remue alternativement ses doigts provoquant un tintement de métal, comme le bruit de pièces de monnaie.
 Spontanément, accompagnée d’un brouhaha se répercutant tel un artefact sonore, la silhouette se met à agiter ses pattes et crée une multitude d’empreintes dépourvues de lumière sur les parois de l’excavation. Les esprits rêveurs y voient une souris abominable brandissant une effroyable spatule de manière menaçante, les rationnels comprennent que la souris vient seulement d’insérer quelques pièces dans un distributeur pour y récupérer un café chaud à point, le touillant maintenant à l’aide d’une courte cuillère en bois !

La nuit d’Halloween, un personnage démentiel répondant au nom de Jeremstar, attraction pour les petits et les grands, organisait une folle soirée au sein d’un vieux château hanté avec une soixantaine d’invités tous déjantés autant les uns que les autres.
Un concours du plus beau déguisement venait d’être organisé, Jeremstar et son copain enflammaient le dancefloor, enfin bref la soirée battait son plein. Mais c’était sans compter une macabre découverte au sein de la bibliothèque. Le cadavre d’un des invités venait d’être découvert par Coeurette, une amie de longue date de Jeremstar. Elle se mit alors à crier et à courir en direction de la salle de bal du château. Les invités se dirigèrent alors tous vers la bibliothèque et se retrouvèrent nez à nez avec stupéfaction face au corps de Poluxe qui avait été assassinée au cours de la soirée, mais par qui… ?
Ils se mirent alors à chercher de fond en comble ne serait-ce qu’un indice pouvant expliquer le déroulement de ce meurtre. Jeremstar se dirigea vers les toilettes du château et découvrit alors un ceintre ensanglanté. Ni une ni deux, il prit son courage à deux mains et alla voir sa copine Caroline qui avait déjà un certain passé avec les ceintres. Elle ne perdit pas de temps à avouer son crime, mais ne voulant pas qu’elle finisse sous les barreaux, Jeremstar et Caroline se mirent alors à faire des plans sur la comète pour camoufler cette histoire et qu'elle ne tourne pas au vinaigre.

La nuit d'Halloween, la plupart des gens la passent chez eux à regarder des films d'horreur, ou à l'extérieur aux évènements organisés. Mais dans notre ville, on est un peu resté coincé dans le temps. Les enfants sonnent toujours aux portes pour amasser un max de bonbons et les adultes sortent en rue pour leur faire peur. Les adolescents ? Comme nous, ils sont en quête de quelque chose d'un peu plus effrayant. Mes amis et moi avions prévu d'aller dans le nouveau quartier, où les maisons étaient encore toutes en chantier et inhabitées.

Le nouveau quartier, il y’a encore peu de temps, était recouvert de marécages de fermes et de champs. Il n'en reste rien. Nous avions reçu interdiction d'y aller à cause du ciment frais, nous savions que c'était un mensonge. La vérité, c'est qu'on raconte que l'âme d'un fermier hante toujours les lieux, en colère. Comment il est mort ? On n'en sait rien. Certains disent qu'il s'est fait écraser par un tracteur, d'autres racontent qu'il s'est approché trop près des marais et s'est fait dévorer par un crocodile. Son corps n'a jamais été retrouvé, et parfois je me demande, est-il vraiment mort ? Nous étions déterminés à découvrir ce qu'il s’était réellement passé, mais nous ne savions pas encore quelle surprise nous y attendait.