[Santé] La misophonie |
Elyolucas « Consul » 1541521320000
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La Misophonie ___________________________________________________________ - Mais alors, Misophonie c'est quoi ? Misophonie - Definition a dit : D'après des examens neurologiques et cérébraux, les chercheurs reconnaissent la misophonie comme une véritable maladie classée comme un trouble psychologique léger. En effet, inconsciemment et sans pouvoir le contrôler la personne entend et réagit différemment a des sons spécifiques qui lui sont très désagréables. Cela se passe dans le cerveau et c'est pour cela qu'il s'agit d'un trouble (neuronal dans la plupart des cas). Les individus atteints de misophonie sont le plus souvent pris d'un sentiment d'agacement, d'enragement à la simple perception de bruits dits « spécifiques » qui sont tout à fait banals pour les individus non-atteint. Ce qui est intéressant c'est qu'en règle générale les misophones ne sont pas dérangés et ne ressentent rien lorsque ce sont eux qui le produisent. Ce qui est problématique c'est le fait que ce soit souvent des bruits considérés comme « normaux » et « habituels », et soient en général de faible intensité. De plus, en rajoutant à cela qu'une fois engagée dans le trouble de la maladie, un cercle vicieux s'enclenche et la personne devient plus attentive et par le fait même plus affectée. Vous retrouverez des nombreux exemples non-exhaustifs de sons dits « déclencheurs » : l'aspiration de liquides (slurp), raclement de gorge, se couper les ongles, se brosser les dents, le bruit d'une fourchette sur les dents, les grincements, raclements, mâcher de la glace pilée, manger, boire, déglutir, respirer, renifler, parler, éternuer, bâiller, l'eau de la douche qui coule, marcher, mâcher un chewing-gum, rire, ronfler, taper sur un clavier d'ordinateur, tousser, fredonner, siffler, chanter, dire certaines consonnes ; ou des sons répétitifs ; mais aussi le clic de la souris d'ordinateur, le tic tac d'une horloge, un chien qui se lèche. ___________________________________________________________ - Il y a donc bien différents niveaux de la maladie ? En effet, grâce à l’échelle d'activation de la Misophonie on peut définir à quel niveau on se positionne au niveau de la maladie et donc permettre de trouver des solutions pour atténuer les effets de la maladie.
___________________________________________________________ - Qui dit maladie dit traitement ? Le quote ne prend pas l’apostrophe, rip V Thérapie acoustique d habituation - Définition a dit : Thérapie Cognitivo-Comportementale - Définition a dit : Il n’y a pas de traitement EBM (la médecine fondée sur les faits) pour soigner cette maladie ; certaines thérapies (thérapie acoustique d'habituation et l’utilisation de la thérapie cognitivo-comportementale) peuvent aider les personnes atteintes de misophonie à faire face à leur trouble en reconnaissant ce qu’elles vivent et en travaillant sur des stratégies d’adaptation (d'où l’intérêt de classer son niveau de degrés grâce au tableau ci-dessus). Cependant, l'efficacité reste à démontrer et donc aucun traitement ne semble efficace. Source a dit : Jastrebroff a décrit un modèle neurophysiologique expliquant la gêne causée par les acouphènes (Sensation auditive anormale). Dans le système nerveux central inconscient, il existerait des connexions entre les stimulations auditives et d'autres régions du système limbique régissant l'émotivité et les réactions au stress. A l'état normal, ces inter-connexions n'existeraient pratiquement pas. En revanche, chez l'acouphénique, elles seraient particulièrement développées et une grande quantité d'influx nerveux passerait d'un système à l'autre, d'où l'existence d'une gêne importante. Au travers des thérapies, il existe certaines alternatives mais ne permettant donc pas d'irradier la maladie : utiliser des protections auditives, d'écouter de la musique ou d'autres sons avec un baladeur, d'écouter un bruit blanc pour masquer le bruit déclencheur. On ne peut donc pas la considérer comme un traitement au long terme de la misophonie, mais comme une stratégie d'adaptation réduisant ou inhibant la douleur psychique sur une courte durée. ___________________________________________________________ - Etant toi-même atteint de cette maladie, tu peux nous en dire plus ? Merci de votre lecture, n'hésitez pas à partager vos avis, signaler des erreurs ou si vous avez des suggestions ! Dernière modification le 1546920840000 |
Elyolucas « Consul » 1541521320000
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En savoir plus Afin d'encourager le partage d'informations et l'intéressement au post ci-dessus, je me réserve celui-ci pour répertorier les questions souvent posées, ou les incompréhensions (qui peuvent être posées sur le topic même et ajoutées avec une réponse construite répondant sérieusement à la question) ___________________________________________________________ - Témoignages Témoignages de la communauté du forum de Transformice : Elyolucas Tout d'abord, je me considère au niveau 3 de la maladie et ceux depuis mes 6/7 ans. En soi grâce aux alternatives évoquées ci-dessus mon quotidien reste supportable et j'ai pour l'instant la chance de n'être atteint que par 5/6 bruits spécifiques (Mâcher, ronfler, se moucher fort, grincements, chanter mal). Je suis tout particulièrement affecté par les mastications d'aliments puisque rien que d'imaginer le fait d'entendre le son, voir quelqu'un manger la bouche ouverte suffit à m’énerver et me "rendre fou" si le son perdure plusieurs minutes. Pour ce qui est de la mastication et des ronflements (les sons qui m'affectent le plus) je suis relativement assez tranquille, j'ai pas mal de chance comparé à certains puisque je ne mange pas avec mes parents (on ne mange pas aux mêmes heures) et que je dors dans ma chambre seul. D'ailleurs, je confirme entièrement que le fait d'entendre ses bruits venant de ces parents/frères et sœurs décuple les réactions et est donc beaucoup plus insupportable. A titre d'exemple, entendre mon père manger est tout juste au-dessus de mes forces, j'ai envie de taper des crises, de crier, de m’énerver sur lui tellement ça m'est insoutenable, sans compter qu'il mange la bouche ouverte et rien que de voir sa bouche bouger suffit à me mettre dans des états pas possibles. Ou encore entendre mes parents chanter/ronfler (surtout qu'ils chantent plutôt mal) m’énerve aussi mais a un impact beaucoup moins intense. En conclusion c'est un trouble gênant (pour ma part je le rappel) mais qui reste quand même supportable puisque le réel problème pour moi c'est la mastication et que j'ai juste à dire à la personne de fermer la bouche quand elle mange, le reste est assez futile et plus rare pour moi puisqu'il est assez simple de l’esquisser. Malheureusement je sais que ça risque d'empirer avec l'âge et je pourrais bien regretter ma situation actuelle. Témoignages de la communauté extérieur au forum de Transformice (lien des sites en bas) : Marielle H Je crois que je serais capable de tuer quelqu’un. Je suis incontrôlable hélas… En général, je pars mais lorsque je suis dans l’impossibilité de fuir je ne peux m’empêcher de faire des réflexions très déplacées.]Mon frère a les mêmes réactions que le niveau 8-9, il devient vraiment fou quand il entend des bruits de bouche. Axelle R Même chose que pour Marielle, « j’attaque » la personne qui mange ou fait du bruit. Je sais que c’est grave car ce n’est pas de sa faute mais je ne trouve pas de moyens efficaces pour réduire ses nuisances et vivre enfin en paix. Avis aux personnes qui ont LA solution miracle, JE SUIS PRENEUSE ! Cristopher Énervement évident, perte de concentration, dégoût, haine, des sensations que je ne souhaite à personne de connaitre. (La fatigue amplifie le phénomène et me rends plus sensible). Fanny B Ma première réaction face aux bruits c’est d’identifier d’où vient le bruit, pourquoi, ou qui fait ce bruit. Dans un 2ème temps, j’aurai tendance à regarder la personne avec insistance, pour tenter de lui faire comprendre que le bruit m’irrite (fait jaillir en moi un volcan en ébullition). Emmeline C. J’ai 14 ans et je suis misophone depuis mes 12 ans. Personne dans mon entourage ne me comprend tous disent que c’est dans la tête. Ma soeur fait exprès d’ouvrir grand sa bouche et de mâcher très fort. Quand j’entends une personne manger, même trois pièces plus loin je la repère, une personne se gratter,une personne rire niaisement, une personne tousser çela me met or de moi j’ai envie de me lever et de la frapper, de l’étrangler… Cette sensation me fait peur elle est pire que de la haine. Le pire c’est quand je demande de s’arrêter et qu’ils ne le font pas… J’en ai marre, ses bruits sont partout… Alizée P Mes réactions face aux bruits sont pour la plupart du temps excessives. Je ne peux pas m’empêcher d’attaquer les gens, de les foudroyer du regard, de leur dire immédiatement de cesser de faire du bruit, ou bien alors je fais un excès de colère et commence à hurler sur la personne. Parfois il m’arrive que, quand la personne ne cesse pas le bruit je commence à pleurer tellement je ne supporte pas les bruits qu’elle fait. C’est vraiment une maladie qui me pourrit la vie. Ludo Je deviens une autre personne je n’arrive plus a me controler je deviens vulgaire je serre mes levres , mes poings et j’ai des envies de meurtre envers la persone mise en cause, des crampes d’estomac surviennent alors je quitte la table ! Je deteste le moment ou je dois manger en famille vive les fast food ou les repas dans ma chambre en solitaire. J’ai tellement de choses a dire que je ne sais plus quoi dire. Bonne chance a tous je n’en peut plus! La c’est l’heure de manger dans ma belle famille haaa a l’aide, qui pour un mcdo???? Bonne appetit bien sur bonne chance Floriane P J’ai maintenant 16 ans et je souffre de misophonie depuis l’âge de 13 ans. Lorsque ma mère ou mon père mangent, ils ont tendance à faire des bruits avec leurs bouches ou même faire de petits toussotements et cela me met hors de moi. Je deviens alors soudainement agressive, et je ne peux m’empêcher de faire des réflexions. La plupart du temps je pleure jusqu’à quatre fois par jour à cause de cela. Je souffre ENORMEMENT et je voudrais tellement que quelqu’un trouve une solution à ce problème qui mine de rien est très pesant dans ma vie. Cela me rassure beaucoup en voyant toutes vos réactions et je me dis que je suis loin d’être la seule ! Manuela C Lorsque j’entends qqun déglutir… j’ai la gorge qui se serre, la rage au ventre… j’ai envie de hurler, d’insulter, de frapper et de « buter » la personne à l’origine du bruit, de lui enfoncer dans la gorge l’objet du déglutissage ! Lorsque c’est une personne proche je fais immédiatement remarqué qu’elle fait trop de bruit mais quand je n’ai pas le choix je me bouche les oreilles et je rumine ma haine ! Au mieux je m’éloigne de la source. Lorsque je mange avec des gens je fais toujours en sorte qu’il y ait un bruit de fond (télé, musique, chauffage électrique..) sinon c’est foutu ! Emmanuelle B J’ai carrément des envies de meurtre ! Je bouillonne de l’intérieur, j’ai chaud, je rumine. Mon coeur s’emballe, je peux devenir très vulgaire même avec des tout petits (« oh, mais qu’on l’égorge celui-là ! » par exemple). Le pire c’est quand les gens autour ne comprennent pas et qu’ils me jugent intolérante. J’ai envie de leur hurler dessus pour leur expliquer que j’y peux rien. En général quand j’explose c’est que je rumine ma haine depuis plusieurs minutes. Du coup j’ai l’impression d’avoir été tolérante suffisamment longtemps. Yves G. Bonjour à toutes et à tous, compagnon d’infortune! Infortune qui ne peut sembler que banal mais qui prend des ampleurs considérables et nous fait nous acharner sur des choses qui sont bien bénignes quand on y pense, et c’est ce qui nous rend encore plus fou! effectivement ça fait du bien de se sentir moins seul, mais le fait de savoir que c’est une maladie j’ai envie de le dire, de le crier à tout ces mastiqueurs inconscients du mal qu’il provoque en toute impunité! Je pense qu’il est difficile pour le coupable de comprendre ses fautes. même ceux qui disent avoir le même problème, peuvent souvent nous le faire subir à leur tour! et quand on précise que c’est une maladie, les gens haussent les sourcil au plafond et nous paraissons ridicule, et c’est vrai qu’avec le recul ça l’est, mais quoi de pire que d’être ridicule, d’en avoir conscience et ne pouvoir rien y faire? le ridicule poussé à son paroxysme c’est que je suis même certain que si j’étais quelqu’un d’autre par moment je pourrais aussi m’énerver!! mais très rarement quand même car le misophone est très tolérant avec lui même et avec ceux qu’il a lui même défini comme non « misophonable »! c’est pourquoi je sais qu’il existe une technique qui consiste à mettre un casque avec un son ou une musique qui nous met en joie dès que l’on entend un son « misophonique » et ceci durant 9 mois, mais vous me l’accorderez c’est laborieux et très dure de mettre en pratique. c’est pourquoi s’il existe un professionnel de la misophonie j’aimerai au nom de tous les ridicules impuissant que nous sommes, que le nom de ce professionnel qui doit forcement exister circule…merci ! Elsa B Suivant l’intensité du bruit et l’origine, je ne ressens pas la même chose. Et, étrangement, cela dépend des personnes aussi ; j’ai tendance à être plus énervée et dégoûtée quand cela vient de personne que je ne connais pas. Généralement, je suis énervée et/ou dégoûtée. Quand je suis fatiguée, j’en fais la remarque (plus méchamment que je le veux, mais ça sort comme ça peut) et suivant la personne en face, ça peut partir en dispute juste après. Ca m’est déjà arrivée de devoir sortir d’un bus plus tôt parce qu’une femme toussait et que j’étais tellement énervée et dégoûtée que j’étais persuadée que j’aurais vomi en restant un arrêt de plus. Parfois, j’ai des sueurs froides, mes muscles se contractent comme si réellement j’allais faire une crise de panique ou un malaise, et/ou parfois, je suis simplement en colère au point de vouloir frapper l’autre. Nora Le témoignage de Christopher m’a fait sourire car il résume bien ce que je ressens. Beaucoup de haine surtout. Au point d’en avoir les larmes aux yeux et de péter un câble tellement je n’en pouvais plus. J’essaie de me retenir pour ne pas blesser la personne sur qui tombe mon agressivité mais bon ce n’est pas toujours évident. Damien P Lorsque ce genre de bruit survient je ressens une montée comparable à de l’adrénaline, mais très négative. Comme un énervement fort et soudain que je parviens tant bien que mal à contenir. Mais ma 1e envie c’est leur manifester ma colère : leur crier d’arrêter, ou qu’ils fassent attention. J’ai même parfois des pensées violentes. Je pense que ma réaction est accentuée par le fait que je considère cela comme un manque d’éducation. Les gens qui mangent la bouche ouverte ou aspirent leur café pourraient très bien ne pas le faire. Pour preuve, j’en veux que le bruit que font mes chats en mangeant ne me fait rien du tout, parce que ce ne sont que des chats et qu’ils n’en peuvent rien. Nabil J‘ai découvert cette maladie en moi dés l’âge de 13 ans, j’espère véritablement que les psychologues puisse nous trouver une solution, ma vie est tout simplement un véritable enfer avec peu de moment de bonheur , j’ai 37 ans divorcé mais encore une fois amoureux par contre je ne sais pas comment le lui dire cela, en tout cas je lance un appel SOS à toute personne qui peut aider toutes les personnes atteinte de cette maladie. J’espère que vous puissiez organiser une rencontre entre nous, je pense que au moins ça vas nous soulager. En attendant une vie meilleure. Louise M Du plus loin que je me souvienne, ma première réaction face aux bruits fût en CE2, une amie qui mâchait un chewing-gum et qui m’a dit : « colle ton oreille contre ma joue, tu vas voir ! ». Cela a vraiment commencé vers 10-11 ans. Au départ, mon père uniquement me dérangeait (il est très bruyant à table) et petit à petit le reste de ma famille puis mes amis, mes camarades de classe, et enfin les inconnus. J’ai 23 aujourd’hui et cette « haine des sons » va de mal en pis. L’intensité mais surtout l’étendu des bruits qui me dérangent. Dans l’ordre chronologique : mastication (à table + chewing-gum (qui à mon sens ne devrait pas exister)), reniflement, ronflement, forte respiration, toux, fourchette vs dents, couteau vs assiette (liste non exhaustive). Depuis quelques mois, je ne supporte plus mon chat quand il se lèche, mange, boit son eau. Cette fracture entre l’avant et l’après que j’ai remarqué un son… J’aimerai tant ne pas être obsédé par eux. Ne pas avoir à me focaliser sur ces bruits anodins pour tant de personnes. Je réagis de cette façon : analyse du bruit dérangeant (d’où vient-il? Qui le produit?), si cette personne est proche de moi et au courant de ma maladie, je fais part de mon problème par des exclamations. Si cette personne ne peut pas comprendre (collègue, inconnu…), je rumine ma haine. Dans les deux cas, mon rythme cardiaque s’accélère, je sers les dents, les poings, j’ai l’impression qu’un torrent de haine coule en moi, je pourrais étrangler, tuer la personne qui en est à l’origine… J’ai d’ailleurs « le regard qui tue » (mon père en a fait les frais). Les repas de famille, belle-famille sont une torture. Je quitte souvent la table avant la fin pour aller pleurer quelque part et déverser ma haine sur quelque chose. J’en arrive à me demander si je pourrais avoir des enfants, de peur qu’ils m’insupportent (comment savoir ?!). Je cherche un professionnel qui pourra m’aider car j’ai peur de la suite, j’ai peur de devenir associable, de devoir porter un casque anti-bruit un jour… Elodie D Quand j’entends un bruit, surtout quand il est répétitif cela devient insupportable. Je ressent un mélange de haine et de stress intense. C’est comme si j’étais prisonnière et qu’il fallait que je fasse quelque chose pour stopper ça au plus vite comme un instinct de survie. Avant je ne savais ce que c’était et je n’en parlait pas j’éssayais de me retenir, il m’arrivait de me planter les ongles dans la peau jusqu’au sang. Je ne peux m’empêcher d’engueuler ma mère ou lui taper sur la main par exemple quand elle fait du bruit avec ses ongles. Après je m’en veux car je sais que ce n’est pas de la faute des gens et souvent ils ne comprennent pas et le prennent à la rigolade en faisant exprès sans s’imaginer de la souffrance que c’est au quotidien. Elodie D Je découvre à l’instant même le terme de misophonie, ainsi que vos différents témoignages qui m’aident à me sentir moins seule. J’ai 27 ans et souffre de misophonie depuis mes 14 ans. Cela a commencé avec mon père qui m’emmenait en voiture au collège. Il reniflait fort et de façon pas très élégante durant tout le trajet. Je n’ai jamais osé rien dire à mon père face à son autorité naturelle. Mais la gêne contenue en moi (puisque je n’ai jamais osé lui dire quoi que ce soit) s’est transformée en rage. Un précédent témoignage parlait de volcan qui rentrait tout a coup en éruption : c’est exactement cela. La gêne s’est amplifiée de jour en jour et depuis c’est comme si j’avais un interrupteur qui déclenche une terrible rage à la limite de la folie dès que j’entends un de ces sons : reniflements, déglutition, quelqu’un qui se ronge les ongles, sifflotements, mastication, les ronflements des basses lorsqu’un voisin écoute de la musique… Cela fait presque 9 ans que je suis avec mon conjoint qui supporte mes coups de rage quotidien, mais je comprendrai qu’un jour il souhaite mettre les voiles à cause de cela… Je n’ai pas de remède à mes crises de nerfs. Tout ce que je sais, c’est que j’ai le sentiment je pourrai devenir très violente (Comme une montée d’adrénaline). Or, je cherche à tout prix éviter cette situation, alors dans certains cas où je perds vraiment le contrôle (et pas tout le temps, heureusement pour moi et mon entourage), je casse des objets autour de moi. Ca me calme rapidement comme si je m’étais débarrassée d’un poids et je suis épuisée, vidée après cela. Malheureusement il ne s’agit absolument pas d’un remède mais plutôt d’une conséquence très néfaste que mon conjoint supporte calmement et avec beaucoup de recul… Aujourd’hui j’ai peur de m’attacher à d’autre personne, par crainte de leur faire subir mes sautes d’humeur. En effet, plus je me rapproche de quelqu’un, plus je découvre de nouveaux bruits qui vont me font haïr la présence de cette personne. J’ai peur de fonder une famille et de ne pas supporter le bruit de mes propres enfants… Cette situation me ronge et a développé une très grande anxiété. Voila pourquoi je témoigne aujourd’hui pour que nous puissions trouver ensemble une solution… Le fait d’en parler ensemble, pourrait déjà nous apaiser telle une thérapie de groupe… Gwendo F Ce sont essentiellement les bruits que font les gens lorsqu’ils mangent ou boivent qui m’agacent… ce qui fait qu’à table je choisis une place où il y a le plus d’espace entre moi et les autres, je suis agressive envers la personne qui fait du bruit, sans pour autant lui avouer la raison, qui paraîtrait tellement futile… Ces bruits m’agacent plus ou moins selon les jours, en effet j’y prête plus attention certains jours que d’autres (je ne pense pas que les autres changent de façon de manger chaque jour…). Parfois je quitte la table avant les autres, prétextant que je n’ai plus faim par exemple… Je ne peux pas dire que cette misophonie me gâche la vie, mais lorsque ça me prend c’est au plus haut point frustrant. Sophie B D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours été intolérante aux bruits. Je me demande même si ça se transmet génétiquement parce que mon père et mes frères sont comme moi à différents degrés. Étrangement, mon père semble plus tolérant en vieillissant. Pour ma part, je vis un véritable enfer. Ça pourrit littéralement mon existence, ma vie de couple et ma vie familiale. Pour réussir à prendre un repas en famille, je dois obligatoirement avoir une musique de fond et quand je dis de fond, je veux plutôt dire une musique qui couvre les autres bruits ou alors je fais jouer un film. Bien souvent, je demande aux autres de ne pas me parler pour m’éviter de les regarder et de focusser sur leur maudit bruits de bouche. L’heure des repas est pour moi un véritable enfer et ce depuis ma jeunesse seulement j’ignorais ce que c’était jusqu’à ce que mon fils tombe sur un article par hasard et me dise maman, j’ai trouvé ton problème. OK good, alors maintenant, peut-on trouver la solution ??? Je suis une personne très pacifique, calme de nature pourtant je deviens très agressive quand on mange près de moi, qu’on renifle, coupe les ongles, mâche de la gomme, etc… Au cinéma popcorn obligatoire même si j’ai pas faim pour croquer en même temps que les autres pour pas devenir folle. Je suis contente d’avoir trouvé cette page Facebook, ça fait du bien de se sentir comprise. Mélanie Entendre quelqu’un qui mange… Bruits de mastications, salive, ploc, ploc… Je ne supporte pas. Je me bouche d’abord les oreilles, mais ça sert à rien. La respiration qui s’accélère, une haine incontrôlable qui monde. Et puis, n’en pouvant plus je me griffe les mains jusqu’au sang, parce que ça soulage. Après, souvent, honteuse de ce que j’ai fait, je dis que c’est le chat qui m’a griffé… Rasha H J’ai 12 ans et j’ai développée cette » phobie » depuis maintenant presque 2 ans, c’est une torture générale. Ma mère m’a dit que j’était comme une folle, une stressée du quotidien. Mais elle ne comprend pas.. Mes écouteurs et mon casque sont mes meilleurs amis, Je les cache sous mes vêtements en cours pour être dans MA bulle à MOI. Quand je mange à table, je n’ai pas le droit d’écouter de la musique alors je termine le plus vite possible et je sors un peu pour décompresser. C’est vraiment insuportable. Personne dans mon entourage ne me comprend… J’essaie de m’en sortir mais aucun moyen. Iris J. Okay, donc, grâce à vous, je viens de comprendre pourquoi, à 15 ans déjà, j’avais littéralement envie de fracasser le crâne de l’une de mes amies lorsque celle-ci mangeait bruyamment une pomme, ou aspirait et expirait ses bouffées de cigarette, tout aussi bruyamment! (à mon goût,bien sur). Mes autres amies, me voyant m’énerver et faire toutes sortes de remarques cinglantes, me prenaient pour une maniaque ; arguant du fait qu’il fallait vraiment le vouloir pour entendre ces sons, auxquels la plupart des gens ne prêtent aucune attention. Je crois que le symbole absolu (et inconscient, à l’époque) de ma misophonie – Tiens, le correcteur automatique ne reconnait même pas ce mot, tu m’étonnes qu’on n’en soit qu’aux balbutiements – reste le jour du Baccalauréat, où je me suis présentée à l’examen avec une paire de boules Quiès ! Non seulement l’examinateur s’est moqué de moi avec son collègue, mais il a fait une « annonce » dans la salle pour enjoindre tous les élèves présents à se moquer également de moi, en chœur. Ce que ce connard (oui, connard) ne savait pas, ou plutôt n’a pas voulu entendre (!), c’est le nombre de contrôles et examens que j’avais ratés auparavant, trop perturbée, énervée, insupportée par les bruits environnants de reniflement, de mastication, de chuchotement, de toux, de pas, de portes, de tapotage de doigts sur la table, et MÊME LE BRUIT DES STYLOS ÉCRIVANT SUR LES FEUILLES DE PAPIER… Le nombre de fois où, sur 4 heures de temps d’examen, j’en passais sans m’en rendre compte les 3/4 à bouillir de rage, à fulminer, à imaginer mille morts pour ceux dont les bruits m’étaient si insupportables… et rendais donc systématiquement copie inachevée. En attendant, comme rien ne m’interdisait de porter ces fameuses boules Quiès au Baccalauréat, je les ai mises, en dépit de la honte suscitée par l’examinateur, et J’AI EU MON BAC ! Il y a encore une heure, je me pensais folle, asociale, maniaque hystérique. Car oui, quand on est capable de tout casser chez soi ou de pleurer à gros sanglots parce que le voisin nous a réveillé avec sa musique à fond ou que les ouvriers du chantier d’à côté se mettent au marteau-piqueur, on a tout de suite tendance à penser qu’on n’est ni plus ni moins qu’un pauvre taré qui ne supporte rien ni personne, et n’est tout simplement pas fait pour vivre en compagnie des autres. Alors, de tout cœur, merci de mettre à la disposition des gens comme moi cette mine de témoignages, car à défaut de guérir, elle a déjà la vertu indispensable, en nommant le mal et en parlant, de rassurer quelque peu. Cristelle V Tout simplement une envie de meurtre ! Les nerfs à vifs, les poings serrés, le regard de tueur, et les soupirs. Regards échangés avec ma fille qui est atteinte du même syndrome que moi, deux gonzesses contre 3 hommes qui croustillent des chips à la maison je vous jure c’est folklorique à voir !! Salma K Je deviens soudainement en colère excessive et mon entourage ne comprend pas la cause. ça me cause des problèmes. Je ne peux pas dormir avec les membres de ma famille dans la même pièce à cause de leur respiration (Ils le prennent mal, ils comprennent pas). Je ne supporte pas le bruit des chips, des horloges… Ce qui me tue, c’est les ronflements et les chuchotements !!! Bizarrement, je n’ai pas de problème avec le ronflement de mon mari et de mon chien (c’est les seuls qui ne me font rien )… Ca peut etre psychologique… je sais pas Axelle L Personnellement, je ne peux pas supporter tous les bruits en lien avec la salive (la mastication, lorsque l’on boit et tous ce qui va avec). J’ai actuellement 13 ans et je suis devenue misophone vers l’âge de 7 ans. J’ai essayé de nombreuses fois à expliquer à mes parents que je ne pouvais vraiment pas supporter le bruit qu’ils produisent quand ils mangent, et franchement, ça n’a rien arrangé : mon père voit ça comme si ma famille me dégoutait lorsque l’on mange. Quand j’étais petite, je me bouchais les oreilles, et bien mon père m’en empêchait. J’ai souvent tendance à inventer que je n’ai pas faim pour fuir ces bruits. Mais, si votre famille accepte que vous quittiez la table pendant le repas, je vous conseille de manger vite afin de pouvoir sortir vite de table. Or, si vous avez des écouteurs avec vous, écoutez de la musique pendant le repas, ça peut être une bonne solution. Personnellement, moi, j’essaie surtout d’en parler avec ma famille, de leur dire que c’est une maladie, que je n’y peux rien, c’est comme une phobie, c’est comme si 3 fois par jour je les forçais à prendre un serpent, une araignée ou une souris dans leur mains. Essayez de leur faire comprendre que c’est comme si on vous torturez 3 fois par jour. Peut être que ça pourrait marcher. J’espère vous avoir aidé, et merci à vos témoignages qui m’ont permis de constater que je ne suis pas seule. Mélissa Mes réactions sont assez variées, je peux simplement demander de cesser le bruit gentiment ou alors complètement bouillir intérieurement et parfois même me faire mal tellement la colère monte et que je sais que j’ai l’impossibilité d’arrêter se bruit ! Je vis dans ma belle famille et la plupart de leur habitude met extrêmement désagréable comme les sifflements, les bruit des talons, les bâillements excessifs ou éternuements et bien évidement leur bruit de bouche. Cela est très handicapant car nous passsons pour des fous alors que ces un réel problème que l’on arrive pas à contrôler. Retrouvez d'autres témoignages sur ces sites internet, merci à eux pour leurs témoignages : - Maintenant que je sais que la Misophonie est avant tout un trouble neuropsychique, y'a-t-il d'autre maladies qui sont en lien avec elle ? Source a dit : - Misokinesia et Misophonie, c'est la même chose ? Source a dit : - Certains cris/bruits me dérangent , je suis Misophone ? Elyolucas et Lunairex a dit : - Peux-tu m'en dire plus sur les objectifs de la TRT (Thérapie pour les acouphènes) ? Source a dit : Dernière modification le 1541763480000 |
Plantepur « Censeur » 1541521740000
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niveau 4~3 je deteste entendre les bruits de bouche surtout quand on mange |
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Sujet très intéressant et topic bien construit, je valide totalement. J'ignorais l'existence d'une telle maladie, et il faut avouer que de nos jours, la plupart sont touchés par ces troubles. Personnellement, les niveaux diffèrent entre 2 et 3. Parfois, je suis très agacée par les gens qui font du bruit en mangeant mais parfois je laisse passer. Merci beaucoup pour cette découverte. |
Cillanne « Consul » 1541522460000
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Je ne connaissais pas du tout l'existence de ce nom et encore moins qu'il y avait ces genres de troubles, merci pour la découverte Elyolucas, toujours aussi bg. B) Pour ma part, je suis entre le niveau 1 et 2, certains bruits ne me gênent pas du tout d'autres m'agacent si je suis de mauvaise humeur ou si ils ne me plaisent pas. |
Littledragon « Citoyen » 1541522580000
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Je voue mes nuits à la misophonie ~ Aux acouphènes ~ Je bouche ces bruits ~ Que l'on m'assène ~ Je suis au niveau 3 Dernière modification le 1541522640000 |
Lunairex « Censeur » 1541523840000
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Je comprend pas, faut un diagnostic médical pour être reconnu comme souffrant de Misophonie et qualifier un niveau ? Parce que selon moi, tout le monde ressent une gêne à certains bruits spécifiques donc bon... Je ne me vois pas me qualifier de «malade» sous prétexte que j'ai des envies de meurtres à chaque fois que j'entend quelqu'un tousser :// |
Elyolucas « Consul » 1541525040000
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Merci à tous pour vos commentaires ! Lunairex a dit : Je pense que tu ne saisie pas bien la différence entre ressentir une réelle haine envers quelqu'un qui tousse pour un misophone et ressentir une gêne pour quelqu'un ne l'étant pas. C'est difficile à expliquer mais c'est vraiment la sensation qu'on peut avoir et plus on est confronté longtemps à ce son spécifique plus les réactions s’intensifient et donc plus les niveaux augmentent à leur tour. L'intérêt je pense de "qualifier son niveau" sur la maladie est tout simplement de partager son expérience, savoir où est-ce qu'on a pu aller/où on en est dans la maladie, savoir si oui ou non on est atteint de ce trouble et surtout réussir à savoir/partager (ça dépend du point de vue du coup) les stades de la maladie. Après il faut arriver à discerner ce que j'ai dit au-dessus pour réellement parler de maladie. De plus, personnellement je me considère pas comme malade en tant que tel, même si je reconnait avoir un "problème", quelques troubles qui ne m'empêchent pas de vivre comme certaines pathologies beaucoup plus graves. Mais c'est considéré par les sciences de la médecine comme une maladie, alors à moins que tu veuilles révolutionner l'avis scientifique et apporter une étude plus complète montrant que ça ne l'est pas je n'ai pour l'instant rien à rajouter, je ne relate que des faits en fin de compte. Pour conclure, je pense qu'avec ce que tu me dis tu n'es pas réellement malade, simplement qu'il est normal d'être dérangé lorsque quelqu'un fait du bruit, (se moucher, tousser par exemple) je suis d'accord avec toi, mais je n'ai pas parlé de situations bruyantes et dérangeantes comme se moucher/tousser mais de réels troubles encore une fois. Merci pour ton commentaire en tout cas ! V Merci ! Dernière modification le 1541529180000 |
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Très beau sujet et très intéressant ! Mon frère a les mêmes réactions que le niveau 8-9, il devient vraiment fou quand il entend des bruits de bouche. Personnellement, tant que ce n'est pas de l'ASMR, ça ne me dérange pas. |
Lunairex « Censeur » 1541538180000
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Je ne cherche pas à remettre en cause la parole des scientifiques, je suis simplement interpellée par le terme «pathologie» et de ce concept d'échelle... D'où mon questionnement potentiellement mal exprimé. Je saisis très bien la dissociation entre une simple gêne et une véritable sensation déplaisante pouvant être handicapante dans la vie de tous les jours pour la personne en souffrance et son entourage. Pour moi je ne considère pas une personne qui ressent des gênes banales que tout le monde possède comme une personne atteinte de Misophonie. C'est pour ça que ce concept d'échelle me paraissait flou, du coup merci de m'avoir éclairci la chose. ;) Néanmoins je pense que beaucoup ne font pas cette dissociation et peuvent penser qu'on les considère comme des personnes «malades». C'est quelque chose d'assez récurent pour les troubles de la personnalité par exemple. Dernière modification le 1541538300000 |
Elyolucas « Consul » 1541541180000
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Lunairex a dit : Pathologie - Définition a dit : Quand je parlais de pathologie je faisais référence donc à une différence de pathologie légère comme la mienne et celle du frère de Cuph par exemple qui est beaucoup plus intense et développée. L'intérêt de cette échelle est donc de définir son niveau dans la maladie. __~ Je vais garder en guise d'exemple plus concret toujours les deux mêmes cas : Mon cas (Etant au niveau 4) : "La personne atteinte de misophonie développe une réponse physique minime, sans confrontation ou agression. Par exemple, elle demande à la personne qui la dérange de faire moins de bruit ou elle couvre discrètement le son dérangeant par un autre bruit ou encore elle s’éloigne discrètement du lieu où se trouve le bruit. Il n'y a pas de réponse combat-fuite manifesté dans ce cas-là." Le cas du frère de Cuph (Etant au niveau 8) : "La personne atteinte de misophonie connaît un mal-être psychique considérable. Elle rumine également des idées violentes" Je pense donc que tu remarques directement la différence. Dans mon cas il ne s'agit que d'une souffrance minime, sans risques de violence, confrontation alors que dans le cas du frère de Cuph c'est l'inverse (surtout qu'il est entre le 8-9 apparemment). Et donc sans cette échelle qui permet de classer les niveaux de la maladie tu conviendras qu'il serait compliquer d'atténuer les effets ou même de comprendre cette pathologie. La crainte et la peur s'installerait par exemple si tout le monde pensait que la Misophonie entraînait des violences au moindre petit bruit déclencheur alors que dans la plupart du temps et on le voit grâce à cette échelle c'est dans des cas extrêmes/rares. Lunairex a dit : J'en ai profité donc pour améliorer une question du ESP (En savoir Plus) ainsi qu'une partie "témoignages" n'hésite(z) pas à réagir ou à souligner d'autres remarques à l'avenir ;) J'espère que c'est plus clair à présent ! En savoir plus ___________________________________________________________ - Certains cris/bruits me dérangent , je suis Misophone ? Elyolucas et Lunairex a dit : - Témoignages Elyolucas Tout d'abord, je me considère au niveau 3 de la maladie et ceux depuis mes 6/7 ans. En soi grâce aux alternatives évoquées ci-dessus mon quotidien reste supportable et j'ai pour l'instant la chance de n'être atteint que par 5/6 bruits spécifiques (Mâcher, ronfler, se moucher fort, grincements, chanter mal). Je suis tout particulièrement affecté par les mastications d'aliments puisque rien que d'imaginer le fait d'entendre le son, voir quelqu'un manger la bouche ouverte suffit à m’énerver et me "rendre fou" si le son perdure plusieurs minutes. Pour ce qui est de la mastication et des ronflements (les sons qui m'affectent le plus) je suis relativement assez tranquille, j'ai pas mal de chance comparé à certains puisque je ne mange pas avec mes parents (on ne mange pas aux mêmes heures) et que je dors dans ma chambre seul. D'ailleurs, je confirme entièrement que le fait d'entendre ses bruits venant de ces parents/frères et sœurs décuple les réactions et est donc beaucoup plus insupportable. A titre d'exemple, entendre mon père manger est tout juste au-dessus de mes forces, j'ai envie de taper des crises, de crier, de m’énerver sur lui tellement ça m'est insoutenable, sans compter qu'il mange la bouche ouverte et rien que de voir sa bouche bouger suffit à me mettre dans des états pas possibles. Ou encore entendre mes parents chanter/ronfler (surtout qu'ils chantent plutôt mal) m’énerve aussi mais a un impact beaucoup moins intense. En conclusion c'est un trouble gênant (pour ma part je le rappel) mais qui reste quand même supportable puisque le réel problème pour moi c'est la mastication et que j'ai juste à dire à la personne de fermer la bouche quand elle mange, le reste est assez futile et plus rare pour moi puisqu'il est assez simple de l’esquisser. Malheureusement je sais que ça risque d'empirer avec l'âge et je pourrais bien regretter ma situation actuelle. Cuph Mon frère a les mêmes réactions que le niveau 8-9, il devient vraiment fou quand il entend des bruits de bouche. Leila Personnellement, les niveaux diffèrent entre 2 et 3. Parfois, je suis très agacée par les gens qui font du bruit en mangeant mais parfois je laisse passer Plantepur niveau 4~3 je deteste entendre les bruits de bouche surtout quand on mange Dernière modification le 1541595600000 |
Nightingale « Consul » 1541541720000
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Mais les bruits de bouche quand on mange la plupart des gens n'aiment pas ça. Je ne vois pas ou est la misophonie dans ce cas-là. |
Elyolucas « Consul » 1541541840000
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^ Hum ? - Certains cris/bruits me dérangent , je suis Misophone ? Elyolucas et Lunairex a dit : |
Nightingale « Consul » 1541541960000
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Bah pourquoi avoir mis le "témoignage" de Plantepur ? On se croirait sur Doctissimo sérieux. ^^ |
Elyolucas « Consul » 1541542260000
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Il/Elle a très clairement spécifié qu'il/elle détestait (Ne pas pouvoir supporter quelque chose) les bruits de bouches. Donc son "témoignage" si tu veux le mettre entre guillemets n'est pas incohérent. Pour l'instant il s'agit du début, donc certes les témoignages sont loin d'être complets mais espérons que d'autre plus quantitatifs et qualitatifs arriveront par la suite. |
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a dit : Ce n'était pas plutôt un niveau 3 ? :( Sinon, c'est vrai que témoignage est un peu trop fort pour cette situation mais bon, je suis pas spécialiste après tout... |
Linkaito « Consul » 1541592360000
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Super sujet, il y a plusieurs années certains bruits m'étaient insupportables (niveau 2-3 je pense) mais aujourd'hui j'y porte moins d'attention et je n'y fais plus vraiment attention... du moins je ne me focalise plus dessus. Pour ce qui est des odeurs est-ce qu'on pourrait dire un peu la même chose pour certains points ? |
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Linkaito a dit : Sujet a dit : Je crois que ça se rapporte spécialement et seulement au son. Peut-être existe-il un type de troubles relié à l'odorat ? J'ai cherché sans rien trouver. |
Elyolucas « Consul » 1541594460000
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Leila a dit : Lorsque j'ai commencé mon topic j'avais mis le niveau 3 et j'ai oublié de modifier avant de poster ^^ J'ai edit hier en répondant à Lune, je m'en suis aperçu à ce moment x) Leila a dit : Pour l'instant je trouve que c'est le terme qui convient le mieux, alors comme je l'ai dit c'est le début et ça reste une trace d'un témoignage même si certains "témoignages" ne sont pas aussi qualitatifs et quantitatifs que certains. Si quelqu'un a une suggestion pour un autre terme n'hésitez pas je prendrais en compte après réflexion bien entendu ! Linkaito a dit : C'est vrai qu'étant donné que l'ouï et l'odorat sont des sens reliés au cerveau, on aurait tendance à faire le rapprochement en cas de troubles, en effet. Sauf que, dans ce que j'ai pu trouver dans mes recherches lorsque l'on parle de troubles olfactifs (odorat), on parle généralement d'une dégénérescence (Anosmie, Hyposmie par exemple). Donc ce n'est pas la même chose que la Misophonie puisqu'il s'agit là d'un trouble de causes différentes (neuronales pour la Misophonie et par exemple de vieillesse ou maladies infectieuses pour l'odorat. On peut également parler de graves accidents tels que les traumatismes crânien qui peuvent malheureusement affecté l'odorat) et ce même si dans la Mysophonie la maladie évolue en général en pire. La seule chose que j'ai pu trouver en rapport avec un trouble de classe neurodégénératif c'est ceci : Source a dit : En soi même s'il s'agit dans les deux cas de troubles de de sens anatomiques, et que selon les personnes on peut ressentir une gêne, détester une odeur il ne s'agit pas là d'un trouble mais une question de goût/préférence personnel. Faire le lien entre les troubles de la Misophonie et olfactifs dans ta suggestion n'est pas adapté/cohérent je pense, à développer si quelqu'un s'y connait d'avantage. Dernière modification le 1541594700000 |
Ambre8 « Consul » 1541717760000
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Je sais pas si ça compte pour d ela misphonie, mais moi quand j'entend des bruit genre Déchirer du stiromousse, couper du stiromousse avec des ustenciles de plastiques, ou même encore, ouvrir une boite en stiromousse, je ressent une genre de douleur aux dents et je deviens folle dans ma tête, mais heureusement dans la plus pars du temps le bruit ne dure que quelques instants. |