[Fiction(s)] Des mots et des merveilles |
Maleras « Citoyen » 1428506520000
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~ Des mots et des merveilles ~ Bonjour la populace ! Je me suis enfin décidé à vous faire partager mes écrits, peu glorieux soit disant passant, sur différents genres mais plus particulièrement sur le fantastique. J'écris des fictions et des one shot (disons que c'est une fiction avec un seul chapitre mais long) que je mettrai sur trois rubriques distinctes. Vous pourrez donc savoir quelle fiction/one shot est terminée est quelle fiction est en cours pour une meilleure fluidité. Je vous fais partager mes histoires surtout pour le plaisir et non pour qu'on me critique ou quoique ce soit même si je ne vous l'interdis pas, bonnes ou mauvaises mais seulement des critiques constructives, j'ai pas envie de voir des "c nul" . Et enfin j'espère que mes petites histoires vous plairont et qu'on pourra en discuter ensemble autour d'un bon petit feu. J'ai aussi mis une rubrique "Bazar" qui comportera un peu de tout, autre que des fictions. Cet endroit là faut vraiment rien dire, parce que je le fais vraiment comme ça pour passer le temps. J'espère quand même que ça vous plaira. P.S: Ce topic va être modifié sous peu pour "l'enjoliver" un peu. Dans cette rubrique je mettrai la fiction qui est en cours d'écriture et dont l'histoire n'est pas encore terminée. Dans le fin fond de l'univers, se trouve une galaxie très ancienne, la galaxie Pegasus. Les Dieux y créèrent des planètes, dont une nommée Myokara où ils décidèrent d'y instaurer les quatre éléments fondamentaux ; L'air en l'honneur de la déesse Esmée, la gracieuse, le feu en l'honneur du dieu Zafari, le grand, l'eau en l'honneur de la déesse Azuria, la magnifique et la terre en l'honneur du dieu Warim, le sage. Puis ils décidèrent que ses habitants pourraient manipuler l'un de ces éléments, ce qui donna naissance à 4 peuples différents, aux idées contraires mais pourtant complémentaires. Les Dieux ne souhaitaient pas cette séparation, mais incapables d'y remédier, ils laissèrent faire le temps. Et vint l'âge des Wuzang. Ceux-ci, voulant égaliser les Dieux, apprirent toutes les facettes de leur élément, ceux qui réussissaient se faisaient appeler Wuzang. Mais il existait aussi des personnes savant ou plutôt croyant tout savoir de ce monde et se prenant pour des dieux incarnés; les Fû Wuzang, ce sont eux qui font la loi. Le peuple du feu était en guerre contre celui de l'eau, qui n'acceptait pas l'idée de se faire battre par celui-ci. Alors, refusant cela, la déesse Azuria et le dieu Zafari choisirent une jeune femme au cœur pur pour mettre au monde deux enfants qui changeront l'équilibre de ce monde... Chapitre 1 « - Dieu Zafari, que devons nous faire ? S'enquit une voix féminine. - Aaaah Déesse Esmée, il n'y a qu'une solution ... répondit son interlocuteur, un idée en tête. » Sur Myokara, dans un village en suspension dans les airs, les habitants se démenaient, volant à droite et à gauche, exerçant chacun une fonction particulière. Hormis une femme, qui était assise au bord du village, regardant le paysage qui s'offrait à ses yeux cinq cents mètres plus bas. Le peuple de la terre était en plein dans la moisson, celui du feu faisait griller de la viande et, plus loin, le peuple de l'eau pêchait. Elle s'attarda sur les enfants jouant avec les vagues, une terrible envie d'en prendre un dans ses bras la traversa. Un enfant, c'est ce qu'elle souhaitait le plus. Une femme avec une longue cape à capuchon la regardait, celle-ci ne l'avait pas remarquée, elle était perdue dans ses pensées. La mystérieuse femme interpella un passant et demanda son identité. « - Sur le banc ? C'est Sayuri. La pauvre, elle aimerait tellement avoir un enfant, mais elle n'arrive pas à en avoir avec son homme, lui apprit le passant. - Merci. - Elle est là à attendre sur ce banc chaque jour... ajouta-il en regardant la pauvre femme d'un air triste. - Vraiment ? S'étonna t-elle. » Son interlocuteur hocha la tête pour réponse. Elle le remercia à nouveau et s'avança vers ladite Sayuri. « - Bonjour, débuta la mystérieuse femme. - Bon ... Bonjour. - N'ayez crainte je ne vous veux aucun mal, j'aimerai juste vous faire don d'un cadeau ... - Mais on ne se connait même pas ! Répliqua Sayuri. - J'ai en ma possession un collier qui peut réaliser tous les souhaits. - Vraiment ?! S'étonna t-elle, doutant qu'un tel collier existe. » La femme sortit de sa poche un magnifique collier, qui semblait être en or, une pierre violette l'ornait. Sayuri se figea. Ce collier peut-il vraiment réaliser son vœu ? La femme lui tendit. Partagée entre deux sentiments, Sayuri hésita, elle ne pouvait pas accepter ce cadeau, mais voulait absolument un enfant. « - Il vous sera plus utile qu'à moi, prenez-le, insista-t-elle. » Sayuri la regarda, toujours hésitante. La femme lui prit la main et déposa le collier au creux. « - Quand la pierre devient blanche, c'est que votre vœu s'est réalisé, lui apprit-elle, tout sourire. » Et elle s'en alla. Sayuri regarda un long moment le bijoux, puis se leva et rentra chez elle, où elle attendit que son homme rentre. Elle arpenta l'intérieur de sa maison, le hall était simple, un porte-manteau seulement s'y trouvait, la pièce donnait directement accès à la salle de séjour, où de nombreux cadres étaient placés sur les meubles en bois. Elle passa le doigt sur une photo d'elle et son époux, imaginant une troisième personne entre eux, leur enfant. Soudain elle entendit la porte claquer montrant la présence de son mari. « - Chérie je suis rentré, prévenu l'être tant attendu. - Bonjour mon amour, ta journée s'est bien passée ? S'enquit sa femme. - Ça peut aller ... Tu veux me demander quelque chose toi ... remarqua-t-il. - J'aimerai qu'on recommence ce soir ... - Tu es sûre ? - Oui, je sais que cette fois sera la bonne, lui répondit-elle, sûre d'elle. - Ah oui ? Et comment peux-tu en être si sûre ? - Car j'ai cela ! » Sayuri lui montra le fameux collier. L'homme resta incrédule devant le bijou, en quoi cela changera cette fois-ci ? Elle lui expliqua alors sa particularité. L'époux la regarda de travers. « - Et tu crois en cette histoire ? - On peut toujours essayer... répondit-elle faiblement. » Elle serra l'objet contre son cœur, formulant son vœu le plus précieux; avoir un enfant. Le lendemain matin, la jeune femme se leva avec appréhension, avait-elle eu raison de croire en ce collier ? Elle dénicha l'objet en question dans le tiroir de sa table de nuit, la pierre était encore violette. Énervée, elle jeta le collier qui glissa sous le lit. Elle était énervée d'avoir pu être aussi naïve, mais aussi parce que son souhait ne se réalisera pas. Elle descendit à la cuisine, son époux comprit tout de suite à sa tête que la création de l'être tant espéré n'avait pas eu lieu. Il la calma, et ils reprirent le cours de leurs vies, oubliant le collier. Les semaines passèrent, Sayuri travaillait à la cantine d'une école primaire. Elle aimait voir les petites bouilles heureuses des enfants, même si elle avait mal. Un jour, une collègue de travail blagua en lui disant qu'elle avait un peu grossit, alors elle s'inquiéta, et si le collier avait quand même réalisé son souhait ? Pourquoi n'était-il pas devenu blanc ? À la fin de ses heures de travail, elle fonça chez elle et fouilla sous son lit. Aucune trace du collier. Le rideau flottait au vent, elle tira dessus, la fenêtre était ouverte, un petit animal au pelage lisse et aux babines retroussées s'échappa, le collier entre ses crocs. Elle le poursuivit, franchissant la limite entre le peuple de l'air et celui de la terre. La course poursuite s'arrêta à une rivière, où l'animal lâcha sa trouvaille. Elle essaya de le rattraper avant qu'il ne dérive trop loin avec le courant, mais un garde du peuple de la terre l'arrêta. Il lui demanda ce qu'elle faisait ici, elle lui répondit qu'elle ne faisait que se promener. Il lui ordonna alors de rentrer chez elle, mais un siphon se forma dans la rivière, une lumière violette en sortit, flottant au dessus de l'eau. La lueur devint blanche et s'atténua petit à petit avant de retomber dans l'eau. C'était le collier, il était devenu blanc. Stupéfait, le garde lui cria au diable et s'en alla. Contrairement à ce dernier, Sayuri était émerveillée, elle déposa sa main sur son ventre et pleura à chaudes larmes. Le soleil couchant lui rappela que le temps tournait encore, elle rentra alors annoncer la nouvelle à son époux. Comblé, il l'enlaça. Les semaines défilèrent, les futurs parents chérissaient la nouvelle vie qui grandissait dans le ventre de sa mère, tandis que les signes de grossesses faisaient leurs apparitions. Sayuri détala à toute vitesse dans les toilettes. « - Chérie, tout va bien ? S'inquiéta-t-il. - Oui, oui, tout va bien. » Elle se releva et se dirigea vers le lavabo afin de s'essuyer. Elle tourna le robinet, mais contre toute attente, l'eau coula vers le haut, vers le plafond. C'était comme si la maison avait était retournée, pourtant elle avait bien les pieds au sol. Effrayée, elle voulut refermer le robinet, mais rien n'y fit, la flaque sur le plafond s'élargissait au fur et à mesure que les secondes passaient. Elle recula dans un coin de la pièce, ses jambes se dérobèrent, elle s'écroula au sol, les yeux rivés sur la flaque et les mains plaquées sur sa bouche. Elle n'osait plus bouger. L'eau s'évapora pour former des perles d'eau, qui mystérieusement se mirent à flotter autour de Sayuri. « - Chérie, qu'est-ce qui ce passe ? » N'ayant pas de réponse, il commença à paniquer. « - Ouvre-moi cette porte ! » Le silence lui répondit. De l'autre côté de la porte, Sayuri était assise dans un coin de la pièce, les perles d'eau tournoyaient autour d'elle, certaines l'effleuraient légèrement, créant la même sensation de douceur qu'une caresse. Elle sentait bien que celui qui manipulait l'eau ne lui voulait pas de mal, elle se détendit et laissa un fin sourire se dessiner sur ses lèvres. « - Bon s'en est assez ! J'enfonce la porte ! S'impatienta le mari. - Non ! N'ouvre pas ! S'affola-t-elle. » Malgré la réponse de son épouse, il enfonça la porte. Les perles d'eau se brisèrent sous ses yeux. Le sol était trempé. Déconcerté, il lui demanda ce qu'il s'était passé. « - Rien, rien du tout, mentit-elle. - Tu te moques de moi ? J'ai vu l'eau flotter, Raconte ! Vociféra-t-il, en lui saisissant le poignet. - Il ne s'est rien passé ! Lâche-moi, tu me fais mal ! Lui lança-t-elle, le regard noir. » Il la lâcha, et murmura une excuse à peine audible. Sayuri n'y prêta pas attention et s'en alla dans la cuisine où elle se fit un thé, afin de calmer ses nerfs. Elle se décida à le déguster au coin du feu, auprès de la cheminée. Son époux la rejoint, il s'agenouilla en face d'elle, lui ôta la tasse des mains et prit celles-ci entre les siennes. « - Chérie, dit moi ce qu'il s'est passé dans cette salle de bains... l'implora-t-il. - Je t'ai dit qu'il ne s'est rien passé ! » Énervé, il serrait de plus en plus fort les mains de son épouse. « - Je sais très bien qu'il s'est passé quelque chose, alors explique-moi ! » Soudainement, les flammes dans la cheminée prirent de l'ampleur. Sayuri le remarqua, contrairement à l'homme dressé devant elle, qui continuait de proférer, en élevant le ton à chaque phrase prononcée. Les flammes continuaient elles aussi leur ascension, de plus en plus menaçantes. Elle oublia la douleur que lui infligeait son mari face à l'effroi que lui inspirait les flammes. « - Arrête ! » Mais il ne lui obéit pas. Le feu léchait le mur et le tapis, puis les embrassa. Sayuri était horrifiée, elle tentait en vain de prévenir son époux, ses lèvres bougeait mais aucun son n'en sortait. « - Dit moi ce qu'il s'est passé ! - Chéri... - Non, il n'y a pas de « Chéri » qui tiennent ! - Non, chéri tu ferais mieux de ... - De quoi ? Change pas de sujet ! » Il la regarda droit dans les yeux et y découvrit l'horreur. Il se retourna et aperçu la cause, les flammes dévoraient la cheminée. Sans perdre de temps, il chercha l'extincteur. « - C'était quoi ça ?! S'alarma-t-il. - Je n'en sais rien ! - Bien sûr ! - Bon tu m'énerves à m'accuser comme ça ! Je vais faire un tour dehors ! - Attend ... dit-il en vain. - Au revoir ! » Sur ces derniers mots, elle claqua la porte. L'époux baissa la tête, il avait honte de ce qu'il venait de ce passer. Il se servit une bière pour décompresser. Sayuri arpentait le village, perdue dans ses pensées. C'était la première fois qu'elle voyait son époux ainsi. Pour se consoler, elle pensa à la vie qui grandissait dans son ventre. Une odeur de fumée empêcha l'homme de finir son verre. Il retourna au salon, les flammes avait changer cette pièce de détente en une vision d'enfer. Épouvanté, il jeta le premier liquide qu'il trouva, soit, le fond de son verre de bière, ce qui ne fit qu'empirer la situation. Les flammes recouvraient la pièce du sol au plafond, ce dernier était sérieusement attaqué. Une poutre craqua, et assomma l'époux. Après s'être calmée, en pensant que c'était aussi le cas pour son mari, Sayuri décida de rentrer. Arrivée aux alentours de chez elle, on pouvait voir de grandes flammes, dépassant les maisons autour en hauteur. Inquiète, elle accéléra le pas. Des villageois étaient réunis autours du brasier. Sayuri hurla d'horreur, son homme était à l'intérieur. Elle s'écroula, des larmes coulaient tel un torrent sur ses joues. Les villageois vinrent la réconforter. Chapitre 2 Le lendemain matin, les villageois recherchèrent le corps de l'époux dans les décombres, sans rien trouver. Le médecin du village émit alors l'hypothèse qu'il se serait entièrement consumé, qu'il ne restait que ses cendres. Sayuri ressentit une grande solitude au fond d'elle. Une amie l'invita à séjourner chez elle, elle accepta et la remercia. Quelques jours plus tard eurent lieu les funérailles du défunt époux. Sur sa pierre tombale était inscrit : Horana Caleb R.I.P Sayuri était abattue. Quand son souhait le plus cher se réalisait enfin, il avait fallu qu'elle perde l'homme qu'elle aime. Celui-ci ne pourra jamais voir le visage de son enfant, il ne pourra jamais le prendre dans ses bras, il ne pourra jamais voir son sourire. Sayuri était attristée. Mais elle tenait le coup grâce à la vie qui grandissait en elle, il fallait que son souhait se réalise. Pour son époux. Les jours, les semaines, les mois passèrent, Sayuri sortait doucement de son deuil. Elle s'était installée chez son amie, le temps de trouver une nouvelle maison. Elle occupait la chambre d'ami. « - Je te confie la maison, je vais au marché, lui signala l'amie. - D'accord. » Elle referma la porte derrière elle. Sayuri profita d'être seule un moment pour faire le ménage. Mais Dame Nature en décida autrement. Elle commença à perdre les eaux. Affolée, Sayuri tourna un moment en rond avant de courir du plus vite qu'elle pouvait, se qui n'était pas chose facile à cause de son ventre, chez le médecin. Il habitait à l'écart du village, ce sera difficile d'arriver à temps, mais elle le pouvait. C'est ce qu'elle pensait, avant qu'elle ne trébuche dans une forêt de broussaille. Elle tenta tant bien que mal de se relever, mais n'y arrivait pas. Une bruine tomba légèrement des nuages blancs qui se grisaient petit à petit. La pluie s'intensifiait. Elle hurla, en détresse, espérant que quelqu'un l'entendrait. Des filets d'eau ruisselaient sur ses joues, elle ne serait dire s'il s'agissait de larmes ou de la pluie. Un villageois fini par l'entendre, il accourut à son secours et essaya de la calmer. Voyant que rien n'y faisait il lui demanda ce qu'il se passait, elle releva le visage et hurla, entre la douleur, l'angoisse et la joie, qu'elle allait accoucher. « - Je vais vous amener le médecin! S'alarme-t-il. - C'est trop tard... aidez-moi, je vous en supplie. » L'homme hésita, ne sachant que faire, mais fini par accepter, en comprenant que la femme reposait tous ses espoirs sur lui. La pluie se fit plus violente, les nuages étaient d'un gris menaçant. Soudain, le tonnerre déchira le ciel et un éclair s'abattit sur un arbuste, mettant le feu à toutes les végétations aux alentours. Les flammes les encerclaient. Le visage de Sayuri se décomposa, elle ne voulait pas mourir de la même manière que son mari. Mais elles semblaient former un mur tout autour d'eux. L'homme s'inquiéta aussi, mais se concentra sur la nouvelle vie qu'il aidait à mettre au monde. « - Je vois la tête ! S'exclama-t-il. » Sayuri redoubla d'efforts pour faire naître son enfant. « - C'est un garçon, lui dit-il en lui tendant le bébé. Mais attendez... il y en a un deuxième ! » Elle était épuisée, mais heureuse. Le deuxième bébé était un garçon aussi. Elle voulait absolument un enfant, et voilà qu'elle en a deux, elle était heureuse. Elle chérissait les bébés dans ses bras, ne faisant pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle. La pluie s'était calmée, les flammes aussi. Les gouttes d'eaux s'envolaient lentement vers le ciel, et une flamme les enveloppait, sans pour autant les brûler. Le villageois avait pris ses jambes à son coup en voyant la scène. Sayuri prit le temps de reprendre son souffle, puis se dirigea chez le médecin. C'était un ami précieux pour elle. Il lui affirma que les bébés allaient bien, qu'ils étaient en bonne santé, mais qu'il fallait les laver et réchauffer au plus vite. Il aida Sayuri à s'allonger dans un lit pour qu'elle puisse se reposer, et s'occupa des bébés. Il revint peu de temps après, avec les bébés enveloppés dans un linge et les déposa à côté de leur mère endormit. Pendant qu'il les lavait, il avait remarqué qu'ils avaient tous les deux la même tâche de naissance, au même endroit, un éclair sur leur épaule droite. Quelqu'un frappa à la porte, le médecin alla ouvrir. Plus de la moitié du village était réuni sur son pallier, une torche, une fourche ou un pieux à la main. « - Elle a mis au monde les fils du diable ! Je les ai vu naître ! J'ai vu les flammes et la pluie se déchainer ! Vociféra le villageois, si j'avais su, je ne l'aurai pas aider à les mettre au monde ! » Le médecin les chassa, aucun d'eux n'avait besoin de ses soins. Mais ils forcèrent, l'obligeant à fermer sa porte à clef, chose qu'il ne faisait que très rarement. Il retourna voir Sayuri, elle n'avait pas pu dormir très longtemps, mais il fallait la réveiller. « - Désolé, je ne peux pas t'héberger plus longtemps, les villageois traitent tes enfants de fils de diable, ils veulent mettre fin à leur vie, enfuie-toi avec eux, je te donne mon cheval. » Il aida son amie encore somnolente à monter sur le cheval, derrière la maison. Il trouva un moyen d'attacher les jumeaux à leur mère, pour qu'elle puisse tenir fermement les rennes avec ses deux mains. « - Cache-les, si les villageois les trouvent, ils les tueront sans hésiter. Fait attention à toi, Sayuri. » Puis il frappa le derrière du cheval, qui partit tout de suite au galop. Sayuri avait encore l'esprit endormi, elle laissa le cheval se diriger où bon lui semblait. Tout cela allait trop vite, la seule chose dont elle était certaine, c'est qu'on voulait la priver de son bonheur. Elle devait protéger ses enfants. Tout se ressemblait chez eux, or mis leurs yeux. Elle appela celui avec les yeux bleu profond Renn, et celui aux yeux marron/rouge sombre Finn. Le soleil se couchait, la luminosité baissait petit à petit. Elle remarqua que de petites gouttelettes d'eau flottaient autour d'eux, comme dans sa salle de bains. Renn avait l'air heureux, puis les gouttelettes se changèrent en vapeur, Finn sembla se moquer de son frère. Les pièces s'emboîtaient petit à petit. Renn avait le pouvoir de l'eau et Finn du feu. À ce moment là, elle comprit qu'elle ne pourrait pas les garder avec elle. C'était trop voyant, une femme air avec des jumeaux eau et feu. Elle allait devoir les abandonner. Son cœur se déchira, elle sera seule à nouveau. Mais il le fallait pour qu'ils puissent vivre. Elle dirigea le cheval vers le peuple de l'eau. Elle écrivit un mot sur un papier trouvé par terre, demandant à ceux qui le trouverait de bien s'occuper de Renn, et les informant qu'il venait de naître le jour même, qu'elle aurait voulu le voir grandir et devenir un homme fort, seulement c'était impossible. Elle choisit la maison qui lui semblait la plus chaleureuse, et embrassa son bébé sur le front. « - Je t'aime mon bébé, je reviendrai te chercher, au revoir. » Elle le déposa sur le seuil de la porte, glissa le mot dans le linge qui l'enveloppait, et toqua à la porte avant de partir se cacher non loin. Elle regardait. La porte s'ouvrit sur une femme pleine de gaité, qu'elle perdit en voyant le bébé. « - Oh mon Dieu ! Dit-elle en le prenant dans ses bras. » Elle lu le message, et regarda aux alentours. Ne voyant pas la personne qui aurait pu abandonné le bébé ici, elle rentra en cajolant le petit. Tapi derrière un buisson, Sayuri pleurait, serrant Finn dans ses bras. Puis elle remonta sur le cheval qu'elle avait laisser plus loin. Elle galopa vers le peuple du feu. Là-bas, elle refit la même chose. C'était une enfant d'une dizaine d'années qui avait ouvert la porte cette fois. « Maman ! Il y a un bébé à la porte ! » avait-elle dit. La mère avait accouru, elle ne savait pas quoi faire non plus, alors elle le prit dans ses bras et découvrit le mot. Elle eut aussi un regard circulaire aux alentours, puis elle rentra chez elle, Finn dans les bras. Sayuri aurait tant voulu récupérer ses bébés, mais elle se dit qu'ils étaient dans de bonnes familles, qu'ils seront heureux, qu'elle ne devait pas s'inquiéter. Elle remonta sur le cheval, et retourna chez son peuple. C'est ainsi que commence notre histoire, celle de deux enfants abandonnés de leur mère. Pendant ce temps, quelque part sur cette vaste planète, le conseil des Fû Wuzang s'était réuni. « - Une femme dans le peuple de l'air est porteuse de deux enfants peu communs, ce sont les fils du diable. - Comment le savez-vous ? - C'est ma femme, répondit l'homme d'un air grave. » Dans cette rubrique sont mises les fictions dont l'histoire est définitivement terminée. Cette rubrique comportera les One Shot (Fiction qui ne comporte "qu'un seul chapitre" mais qui est plus long) Journal d'un inconnu 1 Septembre 2013 FIN Cette rubrique comportera tout ce qui n'est pas en rapport avec l'écriture mais n'importe quelle autre art (dessin, vidéo etc ...). La rencontre d'un chat et d'une souris Cette fois-ci je me suis un peu inspiré de Transformice dont on peut voir une souris, même si la vraie œuvre d'art c'est le chat. Oui, je sais, la patte est un peu dégueulasse, mais zut Dernière modification le 1429883400000 |
Youngness « Citoyen » 1428506940000
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Bonne chance ! Le prologue me donne beaucoup envie ! :D |
Maleras « Citoyen » 1428507060000
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Merci ! ^-^ |
Infinitywarp « Citoyen » 1428507240000
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Ca fait beaucoup de Dieux tout ça bonne chance !: |
Loicbbl « Consul » 1428507420000
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Bonne chance, mais bon... tu es dans la partie fanarts, mais il n'y a aucun rapport avec les souris (sauf si j'ai loupé un truc). Edit: Ah. Enfin, c'est mieux de poster ici que de poster en HS. Dernière modification le 1428507780000 |
Maleras « Citoyen » 1428507720000
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Oui je sais, mais vu que il n'y avait pas d'autres sections en rapport avec les fictions je pensais que je pouvais ici sans que ce soit en rapport avec des Fanarts ... :( |
Infinitywarp « Citoyen » 1428507840000
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Sur les forums étrangers il y a des sections Fanfictions sauf ici... |
Lousse « Citoyen » 1428507960000
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Infinitywarp a dit : Y'a pas beaucoup de fanfictions ici aussi :x Bonne chance :3 |
Infinitywarp « Citoyen » 1428508020000
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Ho mais tu sais je suis sur que beaucoup d'entre nous écrivent :D |
Lollucasmdr « Citoyen » 1428509040000
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dommages que t'écrives pas des fic érotiques |
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Lollucasmdr a dit : je peux m'en occuper :);):);))) |
Zzcobrazz « Citoyen » 1428515820000
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très beau topic et très bien écrit (ton texte). J'ai adoré, continue ! |
Lobolove « Consul » 1428515940000
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↑ TU DATES O: J'suis sûr tu me reconnais même pas o: J'savais pas que tu étais encore là o: Lousse a dit : C'est ce qu'on a dit y'a un an et ensuite y'a des nouveaux qui sont venus avec de nouvelles Fanfics mais aucun n'a duré très longtemps ou jusqu'à la fin de leur histoire. Donc je ne vois pas où est le problème d'accueillir une nouvelle fiction ici bien qu'il n'y a pas de rapport visible avec TFM. ^^ Bonne chance, tu as tout mon soutien pour tes écrits ! |
Maleras « Citoyen » 1428517500000
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Zzcobrazz a dit : Merci beaucoup. ^^ Lobolove a dit : Merci, merci ! Oui je vois pas le problème d'une fiction sans y avoir de rapport avec TFM ... D: Dernière modification le 1428517560000 |
Zzcobrazz « Citoyen » 1428518580000
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Lobolove a dit : non je ne vois plus qui tu es... écris en MP pour éviter que ça parte en HS |
Maleras « Citoyen » 1428519120000
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Sortie du chapitre 1 de Toshi No Wuzang Vrendredi 10 Avril ! (Ce vendredi) |
Elyolucas « Consul » 1428519360000
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C'est vraiment superbe ! Quelle grande âme d'écrivain.. j'en reviens pas. ^^ Bon courage pour la suite ! :] |
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J'espère sincèrement que ton topic tiendra, t'as l'air vraiment motivé et on peut presque le sentir en lisant ^^ ! Je ne suis pas une grande fan de ton one shot, peut-être à cause du style d'écriture qui risque d'évoluer à grande vitesse si tu continues à t'entraîner. Cependant, il y a de l'idée derrière celui-ci et j'apprécie l'histoire en elle-même, même si elle peut paraître un peu banale et niaise au premier abord. Pour ta fiction, fonce et dépêche toi de nous montrer ton premier chapitre, personnellement j'ai hâte de voir ce que ça va donner :p |
Zzcobrazz « Citoyen » 1428519480000
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j'ai hâte de voir la suite |
Infinitywarp « Citoyen » 1428519540000
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Maleras a dit : Hate! |